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LAST NIGHT, release party, 21.01.17

Ce soir, c’est samedi soir, les sales gosses de Last Night ont décidé de réchauffer un peu les températures hivernales en organisant la release party de leur deuxième album. Tant mieux.

Direction Barbès et son fameux Olympic Café…

Ce sont les parisiens de Plomb qui ouvrent la soirée. C’est la première fois que je les vois. Du bon post-punk très influencé par Frustration (dont ils reprennent quasiment tous les codes). Les membres sont encore un peu timides devant une salle qui n’est pas encore très remplie, ce qui ne doit pas aider. Peu importe, ils n’ont pas encore la folie des grands groupes de scène, ni une grande technique, mais les morceaux sont là et c’est bien le plus important. Des tubes bien ficelés qui donnent envie de danser et de reprendre les refrains. J’aurais bien aimé les voir plus vivants et plus généreux (sauf le chanteur et le clavier), mais je pense que cela vient d’un petite manque de confiance en eux. Ça viendra. En attendant je profite de ces sons de MS10, et de ces envolés énergiques. Parfait pour se mettre en jambe.

Quand je redescends dans la salle les marseillais de Sun Sick envoient déjà les décibels. Ils ont une énergie bien punk garage qui réchauffe la salle, et on sent que les gars maîtrisent. Les compos sont plutôt classiques et me renvoient tour à tour aux New York Dolls, aux Black Lips, ou aux Who (pour ces quelques guitares à la Pete Townshend). Rien d’exceptionnel, mais l’ensemble fonctionne parfaitement et file une bonne patate. La salle s’est d’ailleurs bien remplie, et quand les marseillais finissent leur dernier morceau, on est tous chaud pour recevoir les kékés de Last Night…

Ça fait un bout de temps que je ne les ai pas vus ; En fait, je me souviens surtout de leurs sorties en trio, que j’aimais bien (ok, ça date). Mais ce soir, le groupe a sorti le grand jeu, comme les pires groupes hardos, c’est à trois guitares que les Last Night sont venus en découdre. Oui Monsieur, car le groupe a embauché un nouveau membre (officiant aussi chez Master Master Wait) à la guitare (beaucoup) et au MS10 (un peu). Et pour sa release, le groupe va y mettre des tripes. L’ensemble va être bordélique à souhait, bien furieux, très touffu, et ultra vitaminé ! Des morceaux du nouvel album, évidemment, et quelques uns du premier. Mais gonflé aux hormones, leur punk rock’n’roll se prend pour du hardcore, et l’ombre de Jetsex (un de leur ancien groupe, tendance HC mélo) n’est parfois plus si loin. Les larsens fusent, Pat (guitare/chant) a beau avoir coupé ses cheveux, il semble prendre son pied comme un ado. Il saute dans le public et lui fait chanter les refrains. Tout le monde a l’air heureux. Fab de Frustration, ou de Téléphone, je ne sais plus, va les rejoindre pour faire les chœurs sur un morceau… malheureusement plus pour la forme que pour le fond car on ne va pas beaucoup l’entendre. Dommage. Reste un bon show, dans une ambiance décontractée, et un nouvel album, sorti sur Le Turc Mécanique, que les parisiens ont bien défendu. Merci les gars.

plomb (à gauche) et sun sick (à droite)

photos : raw journey

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