Dès le deuxième titre, on comprend ce que sont venus chercher ces cinq là. Malheureusement, les influences trop évidentes du côté de Queens of the StoneAge et des Doors (surtout les quelques pompades dans le chant) empêchent d’y croire vraiment. Leur rock à rallonge sort bien quelques bonnes trouvailles, mais s’étire à n’en plus finir, que cela soit dans le stoner ou le post-rock. Quel dommage. Car le groupe sait aussi toucher juste comme avec cette jolie ritournelle sur le troisième titre instrumental. Mais en général, on navigue définitivement en eau trop plate. Du coup, le costume reste bien grand pour eux. Le chant, qui manque de charisme, a du mal à jouer son rôle, devenant du coup trop maniéré et sur-joué. Au final, But The Planes…, en plus d’avoir un patronyme insuportablement long, ressemblerait plus à une copie qu’à un meneur qui nous donnerait envie de le suivre. Dommage, car il y avait des idées.
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