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CENTAURUS 4. Terre d’angoisse (Léo/Rodolphe – Janjetov)

BD. Avec une régularité de métronome (un épisode par an, au printemps), Centaurus poursuit sa route avec la sortie de ce tome 4. Où l’on retrouve l’expédition Véra en bien fâcheuse posture. Car sur le vaisseau-monde, les catastrophes s’accumulent : après avoir découvert que des intrus s’y sont introduits 20 ans auparavant, voilà que les responsables informatiques réalisent cette fois que les ordinateurs ont été piratés et que la trajectoire du vaisseau a été changée, les emmenant bien loin de leur but initial, la planète Véra ! Quant à l’équipe partie en reconnaissance sur ce qu’ils croient encore être Véra (les communications avec le vaisseau ne fonctionnent plus…), elle a déjà été amputée de Feng, tué dans l’attaque d’animaux (des sortes de langoustes géantes) belliqueux ainsi que Maé et a perdu la trace de June, disparue pendant la nuit, et de Bram parti à sa recherche…C’est alors que des êtres humains vêtus comme des indiens et baragouinant un anglais approximatif apparaissent et leur proposent de les suivre…
Pas le temps de s’ennuyer dans ce Terre d’angoisse car, comme à l’accoutumée, son duo de scénaristes, Rodolphe et Léo, nous a encore réservé quelques rebondissements du plus bel effet et surtout fait clairement monter la tension d’un cran (d’où le titre…). Il faut dire que ce tome 4 sera l’avant-dernier du premier cycle (eh oui, il y aura au moins un second cycle…) et que le binôme prépare le lecteur au final qui s’annonce haletant, en éclairant encore un peu plus de zones laissées dans l’ombre jusque maintenant tout en prenant soin de ne pas trop nous en montrer pour que le récit garde une bonne part de son mystère. Bref, comme depuis le début de la série, l’habileté des scénaristes et le savoir-faire de Janjetov, qui livre un trait certes un peu figé mais surtout judicieusement inquiétant, nous font rapidement oublier l’impression de déjà-vu (Léo est un peu le spécialiste de ces explorations de planètes lointaines mystérieuses, notamment avec Les mondes d’Aldébaran qui se déclinent en plusieurs séries) que l’on peut parfois avoir en lisant Centaurus.

(Série, 48 pages – Delcourt)

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