Si Das Geld (l’argent) veut se donner de faux airs de teuton (à coup de Herman Jung et de Klaus Baron), c’est en réalité du côté de Rennes qu’il sévit. Et pourtant ces deux là se plairaient sans doute dans le décor urbain de la capitale allemande. Ce mélange de rythmes dansants, de guitare, de nappes bruitistes et de chant rock pourraient faire des émules. Une sorte de post-punk electro à tendance très rock. Dans les meilleurs moments on peut retrouver quelques similitudes avec les excellents Dick Voodoo ou les américains de The Faint, mais l’approche de Das Gelt se veut plus noisy, plus indie-rock. Le chant peut parfois manquer d’envergure, mais c’est surtout un manque de constance qui me laisse toujours un peu sur ma réserve. Un son va m’embarquer, puis le refrain maniéré va me faire décrocher… avant d’être repris par le morceaux suivant… On aimera donc l’aspect post-punk, sonorités sombres, et beat minimaliste, quand il faudra accepter leur besoin de pousser les chants comme un groupe d’indie des 90s (pas toujours du plus bel effet) et leur satanée boule à facette. Alors, seulement, vous pourrez danser jusqu’au bout de la nuit. Sinon, vous risquez de sortir rapidement.
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