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des toges, une compil mal goupillée, et un coït…

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LES AGAMEMNONZ “de A à Z” (Kythibong / Green cookie) : Quelle surprise de voir le label pointu de Nantes sortir cette discographie des Agamemnonz. Non que le groupe de surf musique ne le mérite pas, mais nous étions habitués à des sorties plus originales. Le groupe, qui aime s’habiller en toge romaine à la façon des plus beaux péplum, reprend là où les Argonauts leur ont laissé le bébé. Exercice parfaitement maîtrisé, on se retrouve devant un film des sixties, le soleil brille, mais l’originalité en prend un coup. Depuis qu’un groupe comme Man or Astroman? a dépoussiéré le style, la tradition à pris un sacré coup dans l’aile. Reste les puristes qui apprécieront de retrouver ces deux albums réunis sur un même CD.

THE SUNWASHED AVENUES  “lama king”  (autoproduction)  : Non de dieu, dès le premier titre, les suisses de TSA nous perdent en passant du screamo technique et furieux, aux plans mélo écœurants avec choeurs sucrés. On enchaine avec un post-hardcore acéré, et hargneux (“Holydays”), pas si mal. Mais tout y passe. Dillinger Escape Plan, Milermarker, Mastodon, le metal moderne, les plans radio, c’est pire qu’une compilation mal goupillée. Bref, il y a à boire et à manger, et selon votre vision des choses, vous trouverez obligatoirement un passage qui vous plaira ou au contraire, indubitablement un truc qui vous fera vomir. Y a du taf, mais ça me passe au-dessus.

POSTCOÏTUM  “learning to be me” (daath) : Au départ j’ai cru qu’Ultracoït avait enfanté de rejetons post-hardcore. Grossière erreur, les marseillais de Postcoïtum évoluent du côté de l’electro pointilleuse typique de la maison Warp. Le duo propose un joli voyage entre electro pure, electro-pop, postrock et ambiances plus abstraites, sans jamais tomber dans l’ennuyeux que peuvent invoquer ces étiquettes. L’ensemble est parfois un peu trop grandiloquent et maniéré, mais le groupe arrive à ne pas sombrer dans le mièvre. Pas très rock’n’roll, mais intéressant.

PADNA “Alku Toinen” (Aagoo rds / rev Laboratories) : Longues nappes de synthé, sons tirés de la nature, piano… Nat Hawks, alias Padna, continue son périple mélancolique et abstrait. Un disque invitant clairement au recueillement méditatif. Vous êtes prévenus.

THE GUARDOGS “Beware of the dog” (black desert rds) : Du Desert Rock comme disent les avertis. Bon, pour être simple, nous voilà en face de la génération de groupes français inspirés par le succès de Queen Of The StoneAge. C’est bien fait, mais l’original n’étant déjà pas ma tasse de thé, je suis mal placé pour juger de la qualité de l’élève.

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