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DOPPLER songs to defy

“Il faut que ça gueule” ! C’est avec ces quelques mots que débute le nouvel album des lyonnais de Doppler. A partir de là il ne vous reste qu’une petite seconde avant de vous manger une énorme claque ! Quatre ans après l’excellent ‘Si Nihil Aliud’, les fils spirituels des Deity Guns reviennent donc sur le label SK (Ned, Bananas at the Audience, etc.) pour un album tout simplement énorme. Le son, capturé au mythique Black Box par le maître Peter Deimel, n’y est sans doute pas étranger, mais c’est avant tout des compositions plus travaillées que jamais qui placent cet album devant beaucoup d’autres. Toujours aussi bruyant, toujours aussi fan de ses aïeux lyonnais (Deity Guns et Bästard en tête), le trio ouvre son champ d’action, poussant plus encore ses aspects mélodiques, et laissant la place à de plus en plus de respirations dans son pugilat noise. Preuve en est le final “The Coming out” (sa fin est tout de même trop marquée Bästard) ou le passage de samba frénétique sur “We are not sick” ! Il va sans dire que les plans de batterie sont encore une fois remarquables, subtils par moment, et puissant quand les plans le réclament. Ils permettent souvent d’ouvrir les longs morceaux du trio. Côté chant, on garde cette voix légèrement distordue d’inspiration Bästardienne pour un résultat toujours aussi malsain, pendant que la guitare et la basse vous maltraitent avec un savoir-faire impressionnant. Alors, on peut peut-être demander qu’ils se détachent définitivement de l’influence Bästard / Deity Guns, encore très présente ici, mais, en attendant, avec ces sept titres (prêt de 45 minutes), Doppler s’impose irrémédiablement comme un des fers-de-lance de la scène noise française… voir internationale. Respect.

(Album – sk records)

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