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DRY CLEANING Stumpwork

ALBUM. Deuxième album de Dry Cleaning qui continuent de creuser un sillon très personnel avec Stumpwork. Une collection de 11 morceaux que l’on qualifiera de post-punk, faute de mieux. Rythmique souvent mid-tempo qui fait rarement des fioritures, chant parlé au féminin et guitares inspirées capables de tout : voilà pour le canevas général. Qui évolue suivant les humeurs et les envies…de la guitare. Car si ce sont indéniablement les “spoken words” (et ses textes, assez iconoclastes sur lesquels je vous invite à vous pencher…) de Florence Shaw mis bien en avant dans le mix qui donne leur singularité aux morceaux de Dry Cleaning, ce sont bien les guitares de Tom Dowes, brillantes, qui leur donnent tout leur sel. En mode folk acoustique sur Kwenchy Cups, presque orientalisante sur l’excellent Hot Penny Day, bluesy sur Driver’s Story emmené par un riff de basse impeccable ou plus bruitiste sur Icebergs, le guitariste se montre inventif et inspiré de bout en bout. Rajoutez du saxophone, de la clarinette, des bidouillages électroniques, du kazoo ou encore des sifflements ici ou là et vous aurez une vision assez juste de ce que propose Dry Cleaning.

Un très bon album, assez déstabilisant de prime abord (mais c’est plutôt bon signe en général, non ?) qui a, en plus, le bon goût de finir sur une très bonne note (c’est l’un de nos titres préférés !) avec Icebergs, dont on a déjà parlé, morceau hybride, avec sa basse assez jazzy (un aspect que l’on retrouve sur d’autres titres d’ailleurs), mais surtout bien dissonant.

(4AD)

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