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FRIDA KAHLO (Cornette/Balthazar)

frida_kahlo1936. Alors que Trotski a trouvé refuge à Oslo, l’URSS de Staline menace la Norvège de ne plus importer ses harengs si elle continue de lui offrir l’asile politique ! Apprenant cela, la ligue internationale communiste mexicaine et Diego Rivera se mettent en tête de convaincre le président Cardenas d’accepter la venue du révolutionnaire russe sur ses terres. Quelques semaines plus tard, « Barbichette » et sa femme Natalia débarquent au Mexique et sont hébergés chez Rivera et son épouse Frida Kahlo. Ils y passeront 4 années. A déjouer les plans des agents de la Guépéou pour les tuer, à œuvrer à la création de la 4ème internationale, à être les témoins de la relation particulière de Rivera et Kahlo et à voir l’œuvre de Kahlo se construire.

Raconter la vie de Frida Kahlo a quelque chose de la gageure. Elle a été tellement riche, intense et rocambolesque que l’on peut rapidement s’y perdre. Voilà peut-être pourquoi Cornette a préféré se focaliser sur 4 années de sa vie, de 1936 à 1940, qui correspondent à la présence de Trotski et sa femme dans sa Caza azul.

4 années passionnantes à plus d’un titre puisque s’y entremêlent création artistique (on y voit Rivera travailler à ses fresques murales monumentale ou l’Œuvre de Kahlo commencer à prendre forme), passion (entre Kahlo et Rivera, faite de sexe, beaucoup, de beuveries, d’Art, de tromperies, de ruptures et d’un second mariage) et engagement politique (Rivera et Kahlo étaient tous 2 membres du parti communiste mexicain et la présence de Trotski nous permet de suivre son combat contre le stalinisme, ce qui lui vaudra de perdre 2 fils puis sa propre vie). Une période de sa vie particulièrement dense et féconde faite d’émulation intellectuelle, de rencontres, d’inspiration, de voyages, que le récit, très rythmé, cru (les scènes de sexe sont nombreuses et le langage fleuri…) et coloré, rend parfaitement.

Une évocation réussie (même si l’on aurait aimé que Cornette y parle davantage de son Œuvre et de ses souffrances physiques – un accident de tramway avait laissé chez elle d’importante séquelles) donc dans laquelle on croisera également André Breton, Pablo Picasso, Paulette Goddard, la femme de Chaplin, et bien sûr Ramon Mercader (celui qui tua Trotski en lui enfonçant un piolet dans le crâne).

 

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