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HELLBOY Edition 30e anniversaire (Mignola)

COMICS. Alors que The Crooked Man, quatrième film adapté de l‘univers de Hellboy, sortira sur les écrans en septembre prochain, Delcourt en profite, c’est de bonne guerre, pour sortir une grosse anthologie (416 pages !) pour célébrer les 30 ans du héros imaginé par Mike Mignola. Une édition spéciale particulièrement soignée (signet marque page, papier épais et une foule de bonus…) qui comprend le premier récit long du diablotin rouge (Les Germes de la destruction, dans lequel on apprend les origines d’Hellboy – Raspoutine, enfin sa réincarnation, avait collaboré avec les Nazis pour parvenir à ses fins : invoquer le diable pour faire venir l’une de ses créatures de l’Enfer…) mais aussi des histoires rares (Brutus et Gentil toutou, publiées dans un but promotionnel pour faire connaître la série dans des comics) et même un inédit : La Baba yaga. On a également droit à une préface inédite de Mignola qui revient sur la création de son héros et un cahier graphique bonus balèze : des extraits des deux premiers carnets de Mignola avec ses premières recherches de personnages et le tout premier portrait d’Hellboy, surprenant car encore très éloigné de sa version définitive et une galerie de peintures très chouettes. On aime aussi beaucoup les textes introductifs rédigés par l’auteur qui remettent chaque récit dans son contexte et livrent parfois des anecdotes étonnantes les concernant.

Vraiment une très belle édition qui vient nous rappeler pourquoi Hellboy fait partie des séries les plus marquantes du comics américain : pour son héros atypique, qui garde son phlegme et de l’humour en toutes circonstances ; ses dialogues truculents (« Pas mal le coup de la bobine qui se remet toute seule » ou encore « J’apprécie pas trop les cadavres d’habitude »…) et, bien sûr, ce dessin, véritable signature graphique de la série, devenu célèbre, avec cet encrage sobre et fin (souvent mis en exergue par les couleurs de Dave Stewart, un orfèvre en la matière) incroyablement précis et ses aplats de noir omniprésents. Sans compter qu’avec Hellboy on a droit à une sorte de tour du monde (Irlande, Angleterre, Norvège, Russie, Japon, Roumanie…) des légendes et autres contes folkloriques mettant en scène des créatures toutes plus étranges les uns que les autres : monstres grenouilles habités, représentants du petit peuple, sangliers géants démoniaques, lutins aux bottes de fer, sorcières, ectoplasmes, vampires, trolls et j’en passe…

(Anthologie, 416 pages – Delcourt)

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