Ça a commencé comme une blague, en 2007.Et puis les gens ont aimé (pas étonnant : le concept est quand même assez génial !) ! Alors Wandrille a demandé à ses copains dessinateurs de se charger de mettre en images ses psychanalyses express. Quelques années plus tard, 10 petits livres de 16 pages illustrés par Gosh, Elric, Unter ou Turado sont sortis et Wandrille a même créé un site sur Tumblr pour mettre le reste : les dessins réalisés par des dessinateurs invités pour l’occasion. Et en fait ce “Héros sur canapé” est un best of de tout cela !
Le scénariste fait donc passer du beau monde sur son divan : des héros de bandes dessinées (Tintin, Mickey, Calvin et Hobbes…), du cinéma (Lara Croft, le monstre d’”Aliens”, Choubaka ou Luke Skywalker de “Star Wars”, de dessins animés (Goldorak, Albator…) mais aussi des dessinateurs (Trondheim, Sfar, Bouzard…), des réalisateurs (Eastwood) ou des personnages de la mythologie (Ulysse, Hercule, Sisyphe…). La séance est courte : elle débute par un jeu de mots sur le patient qui livre ensuite ses états d’âme et autres souffrances psychologiques et le tout est illustré, en un dessin, par les comparses habituels de Wandrille ou des dessinateurs invités pour l’occasion comme Marion Montaigne, Bouzard (qui se charge bien entendu, lui qui est connu pour ses autobiographies délirantes, de s’auto analyser) ou Sfar.
Bien sûr certaines analyses tombent parfois à plat (parce qu’on ne connaît pas le patient, ça peut arriver, ou tout simplement parce que Wandrille a une petite fatigue passagère) mais le plus souvent elles sont vraiment bien trouvées, notre homme s’amusant d’un trait de caractère bien connu de celui qui est allongé ou de son statut. L’humour est souvent bon enfant mais est parfois plus noir (comme pour l’analyse du soldat inconnu) ou même trash (“Pédoramix”). Bref, il y en a pour tous les goûts. Allez, en cadeau, on vous offre le scripte de l’analyse de la schtroumpfette (dessinée vulgaire, voire pétasse, par Turalo dont le dessin fait à chaque fois mouche ici, tout comme celui d’Unter). Ca s’appelle “La blondinette” :
“Ca, pour faire des bouquets, c’est les rois, mais pour le reste… Alors bien sûr que je suis frustrée : 100 gars pour une meuf et pas un capable de se servir de son schtruc !”.
(Best of – Vraoum)