Comme au début du premier épisode, reboot oblige, le vaisseau spatial Infinity 8 est bloqué par un gigantesque amas de tombes, cimetières et autres mausolées. Cette fois, c’est l’agent Stella Moonkicker (ce nom…) qui est choisie pour sortir explorer la zone et mener l’enquête. La jeune femme sexy a tout juste le temps de mettre un pied dans l’espace sur son mégaboard qu’elle repère des passagers qui ont bypassé les codes pour sortir de l’Infinity 8 à bord d’un petit aéronef. Le but de ces nostalgiques du nazisme ? Récupérer le V4 envoyé par Von Braun à la fin de la seconde guerre mondiale avec la tête d’Adolf Hitler congelée pour ressusciter le dictateur moustachu et l’aider à faire advenir un IVème Reich à bord de l’Infinity 8 puis dans toute la confédération intergalactique…
Voilà un reboot qui ne fera pas beaucoup avancé l’enquête sur ce fameux amoncellement qui bloque l’Infinity 8 dans l’espace car l’urgence est ailleurs, avec, comme son titre l’indique, le retour, ni plus ni moins, d’Adolf Hitler ! Aidé par des sympathisants décérébrés (je sais on frise la lapalissade là…) qui ne semblent pas du tout comprendre (un petit message envoyé à ceux qui se sentent attirés par le discours désormais plus politiquement correct mais toujours aussi nauséabond de Marine Le Pen et du FN ?) le danger qu’il représente, Hitler va en effet utiliser ses célèbres talents d’orateur pour une nouvelle fois désigner des boucs émissaires (ici les races d’Andromède accusés d’avoir laissé la Terre être détruite et d’évincer les humains des postes clés de la Confédération) et dresser les gens les uns contre les autres pour tenter de prendre le pouvoir dans le vaisseau.
Un second épisode cette fois piloté par le tandem Trondheim/Vatine (ce dernier assurant aussi le dessin) toujours aussi délirant. Mais avec un côté politique inspiré bien sympathique en plus ! Rendez-vous en mars pour le prochain reboot avec Vehlmann (secondé par Trondheim au scénario, bien sûr) et Balez aux commandes !
(Série en 8 épisodes – Rue de Sèvres)