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L.A. WITCH Play With Fire

ALBUM. L.A. Witch nous offre finalement une séance de rattrapage avec Play With Fire puisqu’on était passé à côté de leur premier album sorti il y a 3 ans. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il commence sur les chapeaux de roue. Dans le fond, avec des textes qui poussent l’auditeur à agir et à tracer sa propre route sans craindre ce que pensent les autres. Et dans la forme, le titre faisant figure de tube garage/punk avec sa guitare inspirée au son vintage et son solo psyché en guise de refrain bien accrocheur qui fait son effet. Le reste de l’album est à l’avenant. Car si l’on préfère la facette énervée du groupe (que l’on retrouve sur le très 60s I wanna Lose, Sexorexia ou True Believers), le trio féminin sait aussi y faire quand il ralentit le tempo et sort la guitare acoustique ou l’orgue pour des titres plus bluesy (le déglingué Maybe The Weather, qui a un côté The Kills, en plus bancale) ou folk-rock (Dark Horse). Car quoi qu’il arrive, les morceaux gardent ce qui fait l’essence du groupe: cette guitare qui trouve toujours un riff inspiré qui fait mouche, ces petites digressions psyché aux effluves 70s qui font vraiment sa singularité et la voix de Sade Sanchez, tour à tour sexy ou détachée, qui ne manque pas de charisme. Sans oublier le son (écoutez moi cette batterie!), très brut et authentique ! Contrairement au premier album qui avait été composé au fil des ans, pour Play With Fire, le groupe, pressé par son label, les disponibilités du studio et les tournées à assurer, a, cette fois, dû composer dans l’urgence. Pourtant le résultat impressionne, Play With Fire n’alignant que de très bons morceaux. A croire que L.A. Witch a besoin d’une bonne dose d’adrénaline pour bosser. Très recommandé en tout cas !

(Suicide Squeeze/Modulor)

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