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LA COMPAGNIE ROUGE (Treins/Ponzio)

BD. Antiopos V, dans un futur lointain. Flint ne pouvait rêver mieux pour son seizième anniversaire : lui qui suit assidûment la ligue va avoir droit à un combat live, grandeur nature. La Compagnie rouge a en effet signé un contrat avec Cereo Bio pour prendre possession de la planète en son nom. Ses robots viennent d’ailleurs de débarquer pour un face à face avec ceux des Rippers qui défendent les intérêts de Genacorn©. Après la victoire écrasante de la Compagnie rouge, ses agents, Frisette, Rouille et Chérie, viennent annoncer aux habitants qu’ils viennent de les libérer du joug de Genacorn©…et pour boire un coup au bar qui appartient au père de Flint. Face à son enthousiasme et son admiration, Frisette lui propose de quitter sa planète pour rejoindre la Compagnie rouge…

Sur le papier, la rencontre entre Ponzio et Treins promettait : un space opera porté par le dessin photographique toujours aussi étonnant (rappelons qu’il travaille à partir de photos d’acteurs qui ont « joué » les différentes scènes pour lui sur lesquelles il pose ensuite son trait) de Ponzio, ça avait de la gueule. Après lecture, on est cependant moins enthousiaste. Le travail graphique, tout à fait fidèle à son style, de Ponzio, n’est pas en cause. Au contraire, les nombreux robots, vaisseaux spatiaux et différents équipements high tech présents dans le récit sont bluffants de réalisme. Non, là où le bât blesse, c’est au niveau du scénario. Bon, il y a bien cette belle trouvaille, pleine d’ironie, qui consiste à transformer les guerres en affrontements entre robots comptant pour un championnat mais à part cela, l’intrigue est tout de même un peu légère : on suit en fait les manœuvres de la Compagnie rouge pour se sortir d’un piège tendu par l’opposition menée par le général Mârdîn à Philatéros X, un autocrate richissime qui dirige un système dans la constellation du dragon, aux confins de l’univers. Certes, il y a de l’action et les combats orchestrés par Ponzio sont spectaculaires mais le récit se résume à une course poursuite dans l’espace entre l’Argo, le vaisseau de la Compagnie rouge et la flotte de Mârdîn et de ses alliés que la Chouette et ses équipiers rencontrent en chemin. Divertissant mais un peu mince pour réellement enthousiasmer.

(Récit complet, 128 pages – Delcourt)

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