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LA METAMORPHOSE (Canepa et Lacombe/Mazzoni)

BD. Un leporello. Quoi de plus logique pour un livre qui a pour titre La Métamorphose et qui met en scène, mieux, célèbre, le cycle de la vie. Infini. Comme la lecture de ce livre « accordéon ». Que l’on peut commencer indifféremment par son côté « pile », Vie ou « face » Renaissance. Peu importe : dans la nature, il n’y a pas de début ni de fin. Ou plutôt tout est continuation, tout est recyclé. Un papillon est mangé alors qu’il vient juste de quitter son stade larvaire ? Il permet à cette grenouille d’avoir suffisamment de force pour pondre ses œufs, qui deviendront autant de futurs batraciens. Dont la mort permettra, à son tour, à arbres et fleurs de se nourrir…

Ce sont Barbara Canepa (codirectrice de la collection Métamorphose, forcément… et autrice des séries Skydoll ou END) et Benjamin Lacombe, que l’on ne présente plus, qui ont imaginé le scénario de La Métamorphose et en ont signé les textes, courts et poétiques, illustrés par Marco Mazzoni, figure de l’art contemporain italien dans un style réaliste poétique. Un récit naturaliste qui vient nous rappeler que la mort fait partie de la vie et qu’elle n’est pas seulement la fin de quelque chose si l’on considère que nous (les Hommes ne font pas exception) faisons partie d’un grand tout.

Un joli récit qu’il faut prendre le temps d’apprécier (déjà parce que sinon cela se lit très vite…), en pesant chacun des mots et en se laissant imprégner par les superbes illustrations de Mazzoni. Et un très bel objet, singulier (les leporellos ne sont pas si courants), à l’édition soignée.

(Récit complet, 54 pages – Noctambule/Oxymore)

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