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LA PETITE LUMIERE (Panaccione, d’après le roman de Moresco)

BD. Un vieil homme, sentant peut-être la fin venir, décide de prendre ses distances avec le monde des Hommes. Il élit donc domicile dans une maison d’un hameau abandonné situé dans une région isolée de tout. Là, il occupe ses journées à marcher, à faire ses corvées et à contempler la nature qui l’entoure : les hirondelles et leur vol fou ou les étoiles qui apparaissent la nuit. Pourtant, un soir, sur la colline d’en face, il aperçoit une petite lumière au beau milieu de nulle part. A partir de ce moment-là, il n’aura de cesse d’essayer de comprendre quelle est son origine…

On n’est pas vraiment étonnés que Panaccione ait décidé de se lancer dans l’adaptation de La Lucina (La Petite lumière en français) : le roman d’Antonio Maresco (paru en 2016 chez Mondadori) était en effet fait pour lui ! Son côté contemplatif qui débouche ici sur de nombreuses scènes muettes, dont l’auteur raffole ! Ses aspects métaphysique et fantastique aussi. Car La Petite lumière est le récit d’une quête. Celle de l‘acceptation de la mort qui arrive. Et c’est cette petite lumière, ou plutôt la maison, et son habitant, un petit garçon qui y vit seul, d’où elle provient qui va l’aider. Après lui avoir fait se poser beaucoup de questions…

Un récit étrange et intrigant, ouvert, notamment sa conclusion, qui en déroutera peut-être quelques-uns (La Petite lumière ne donne pas de “réponses”. C’est au contraire à chacun d’y trouver son chemin selon sa sensibilité, ses aspirations et ses croyances) mais qui attire par sa singularité et sa poésie. Le travail graphique de Panaccione n’y est bien sûr pas étranger : son trait sensible et par moment fragile, rehaussé de belles aquarelles, porte parfaitement cette adaptation.

(Récit complet, 248 pages – Delcourt/Mirages)

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