Skip to content Skip to footer

LA SAISON DES PLUIES (Gendry-Kim)

BD. Un jour, Hoon parvient à trainer sa femme Yuna dans une animalerie. Il veut adopter un chien. Il jette son dévolu sur un jeune Corgi qu’il appelle Carotte. Même si les débuts sont difficiles (Carotte lui mord le bout du doigt…), Yuna se laisse vite attendrir par l’animal et va bientôt s’attacher à lui, à sa grande surprise. Mais ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’une fois qu’ils auront quitté Séoul pour s’installer à la campagne ils adopteront deux autres chiens, Patate et Choco…

Après le très marquant L’Attente qui revenait sur le drame vécu par les familles séparées par la frontière entre les 2 Corées, on avait très envie de découvrir le nouveau récit de Gendry-Kim. Mais le premier chapitre de La Saison des pluies douche assez vite notre enthousiasme. Après L’Attente, l’auteure coréenne a visiblement eu envie d’un récit plus léger et a décidé de raconter sa “rencontre” avec les chiens…Car l’histoire est clairement inspirée de sa propre expérience avec cet animal. Elle qui n’avait jamais imaginé avoir des chiens (et encore moins dessiner une BD dans laquelle ils jouent un rôle central) explique ici comment elle s’est attachée à ces petites créatures qui lui donnent de l’affection au quotidien et a commencé à vouloir prendre soin des canidés de son village qui étaient malheureux car délaissés par leurs maitres. Et l’idée est progressivement venue d’en faire un livre pour faire prendre conscience aux gens qu’un animal n’est pas un jouet et qu’en tant que maître nous avons des devoirs envers eux. Elle aimerait aussi changer la tradition qui veut, dans les campagnes coréennes, que l’on mange du chien pour préserver sa virilité…

Si l’on comprend et respecte tout à fait ce qui a poussé l’auteure à faire ce livre, on doit avouer ne pas avoir été très réceptif à l’expérience qu’elle y raconte. Le récit n’est pas désagréable (son dessin en noir et blanc porté par un trait au feutre pinceau est d’ailleurs très réussi) mais ces nombreuses scènes de chiens qui gambadent, mangent ou font des câlins nous ont simplement laissés froid…

(Récit complet, 242 pages – Futuropolis)

Leave a comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.