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LES JOURS HEUREUX (Zuzu)

BD. Claudia est en couple avec Piero. Ils sont amoureux mais la jeune femme, hyper sensible, ne peut s’empêcher de douter et d’avoir peur que leur relation ne dure pas. Alors qu’elle se rend à Rome pour passer une audition, elle tombe sur Giorgio, avec qui elle était sortie quelques années auparavant. Le revoir va la replonger dans la relation compliquée qu’ils avaient vécue et semer le doute dans son esprit…

Dessin entièrement réalisé aux crayons et pastels dans un style “enfantin”, narration lente et contemplative, cadrages souvent resserrés sur les visages des personnages (Giorgio, Piero et Claudia sont quasiment de toutes les cases), protagoniste qui se transforme en félin, loup-garou ou ange selon les émotions qu’elle ressent : la grammaire qu’utilise Zuzu dans Les jours heureux pour décrire les états d’âme et l’hyper-sensibilité de Claudia est particulièrement personnelle et singulière. Pourtant, on n’est jamais vraiment entrés dans cette histoire. Le personnage, complexe et fragile, de Claudia ne suscite pas l’empathie alors que sa souffrance est pourtant de toutes les cases ou presque. Il faut dire qu’elle est dure à suivre et Zuzu ne nous aide pas beaucoup en nous laissant nous “débrouiller” avec les émotions, souvent brutales, de son héroïne. Et si l’on a compris que c’est la psychologie de Claudia et son incapacité à vivre pleinement le moment présent qui intéresse Zuzu dans Les jours heureux, le récit n’a que peu de moments forts à proposer malgré sa longueur (464 pages). Et on sort, du coup, de cette lecture perplexe, et frustré…

(Récit complet, 464 pages – Casterman)

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