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L’HUMANITE INVISIBLE (Liu Wei, d’après Liu Cixin)

BD. Partie il y a 23 ans, l’Arche I, tout comme les autres Arches, avait pour mission de découvrir une autre planète habitable afin que les humains puissent s’y réfugier avant le flash d’énergie solaire prédit par les scientifiques qui devait détruire tout ce qui se trouvait à la surface de la Terre. Elle est de retour avec, à bord, un seul survivant qui se demande dans quel état il va retrouver la planète bleue, 25 000 ans terrestres s’étant écoulés depuis son départ. Les premiers indices ne sont pas rassurants : cela fait longtemps qu’il n’a plus de contact avec la Terre et en s’en approchant, l’IA de l’Arche lui confirme qu’elle ne perçoit aucune trace humaine jusqu’à 20 000 mètres de profondeur…

Ce n’est pas la première fois que Liu Cixin imagine une Humanité menacée et obligée de s’en remettre à la science pour trouver un moyen de survivre. C’était déjà le thème central de La Terre vagabonde, récit qui avait débuté cette collection, Les Futurs de Liu Cixin. Et c’est aussi le cœur de l’intrigue de L’Humanité invisible, au scénario étonnant. Car contre toute attente, “Précurseur” va découvrir que l’Homme a réussi, grâce aux avancées scientifiques en matière de nanotechnologie, à survivre mais pas forcément comme il l‘avait imaginé…

Une histoire singulière que le chinois Liu Wei (qui a déjà été édité en France chez Xiao Pan ou Glénat) adapte efficacement. La narration est fluide et si l’on n’est pas très fan de son style manga kitsch choisi pour mettre en scène la micro-humanité, force est de constater que son alternance avec un dessin réaliste plus classique (pour mettre en images la macro-humanité) fonctionne bien. Il met aussi parfaitement en exergue le message rempli d’optimisme de Liu Cixin (micro et macro-humanité qui avancent main dans la main) que l’on peut aussi voir comme une métaphore utopique des relations entre états riches et pays en voie de développement, Liu Cixin appelant ainsi de ses vœux un changement puisque ces derniers n’ont, pour l’instant, pas droit au chapitre…

(Récit complet, 78 pages – Les Futurs de Liu Cixin/Delcourt)

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