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LLOYD SINGER 7. Psychothérapie (Brunschwig/Martin)

Tout juste libéré des griffes d’un drôle de serial killer, la chanson douce, Lloyd Singer doit se rendre au chevet de sa sœur, anorexique, qui est en train de se laisser mourir. Sa psychologue estime qu’il n’y a qu’une solution pour qu’Esther s’en sorte : que les 4 frères et sœurs s’engagent ensemble dans une psychothérapie pour mettre à jour les névroses et autres angoisses liées à leur enfance et à la mort de leurs parents dans cet accident de voiture. Pendant ce temps-là, l’inspecteur La Bianca est occupé sur une nouvelle affaire de meurtres en série à Miami et aimerait que Lloyd Singer l’y rejoigne rapidement.

On le sait, l’originalité de cette série tient à son ambivalence : à ce constant va-et-vient entre le travail du personnage principal au FBI sur la piste de serial killers et ses relations avec ses frères et sœurs qu’il a élevés à la mort de ses parents. Avec “Psychothérapie”, la balance penche cette fois nettement du côté de la famille, imposant ainsi une rupture par rapport au cycle précédent. Une thérapie qui va nous en apprendre davantage sur l’enfance de Lloyd Singer et révéler aussi quelques secrets concernant ses parents. Des secrets pas forcément faciles à affronter d’ailleurs.

Attachant une importance prépondérante à la psychologie des personnages, ce nouveau cycle a décidé en quelque sorte d’enfoncer le clou avec ce premier tome très réussi (la preuve : on ne s’est quasiment pas aperçu qu’Olivier Martin avait remplacé Olivier Neuray aux crayons…) qui voit son héros poursuivre son travail d’introspection et le lecteur pénétrer davantage dans l’intimité de sa famille. Une série grand public intelligente et qui a de la personnalité !

 

(Série  – Grand angle)