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NOBODY Saison 1 Episode ¼ (De Metter)

nobodyPénitencier du Montana, août 2008. Psychologue, Beatriz Brennan a été chargée de rendre visite à un prisonnier pour faire son expertise psychiatrique. Accusé d’un meurtre violent et macabre (il a tué et découpé un équipier), celui-ci semble totalement accepter sa culpabilité et clame même à qui veut l’entendre qu’il mérite la peine de mort ! Mais son histoire est peut-être plus compliquée qu’il n’y paraît, l’homme ayant notamment participé à un programme d’infiltration politique du F.B.I. lorsqu’il était plus jeune et Brennan entend bien gagner sa confiance pour le faire parler et comprendre comment il en est arrivé là…

Christian De Metter n’avait jusque là sorti que des one shots et avoue lui-même s’être toujours senti un peu à l’étroit dans ces paginations réduites (même si Rouge comme la neige, par exemple, s’étale sur 110 pages). Du coup, quand Noctambule lui a proposé de travailler sur une série au long cours, à l’américaine, découpée en plusieurs “saisons”, l’auteur a sauté sur l’occasion et s’est lancé dans Nobody. Un projet qui démarre de la meilleure des façons avec ce Soldat inconnu. Un premier épisode vraiment efficace et accrocheur, comme les séries HBO savent l’être, qui se focalise sur la première entrevue entre Brennan et ce prisonnier que tout semble accuser. Un homme qui accepte finalement de parler de lui et d’expliquer “pourquoi il n’est personne et comment on ne lui a jamais laissé le choix dans la vie”. Des révélations qui vont l’amener à divulguer les agissements peu scrupuleux (c’est le moins que l’on puisse dire !) du F.B.I. et notamment les dessous de l’affaire Kennedy…

Bien sûr le travail graphique de De Metter, avec un trait jeté vraiment vivant, est très réussi et le mystère entourant le prisonnier aux tatouages ainsi que les différents rebondissements rendent le scénario haletant mais cette inclusion de faits réels est réellement LA bonne idée scénaristique de Nobody : elle recouvre en effet le récit du vernis de réalisme nécessaire pour que l’on rentre dedans sans se poser de questions. Une série qui s’annonce aussi addictive qu’un Dexter ou The Shield ! Vivement la suite !

 

(Série – Noctambule)