JENNIFER “silesia” (monotreme) : Jennifer est une jolie fille, plutôt sympa. Mais elle manque terriblement de fun. Ce groupe parlera sans doute aux amateurs d’indie-pop à la Knife, mais pas trop aux autres. Un peu trop fade et romantique (malgré les intentions du batteur de relevé le tout).
LES PELVIS ENRAGES “il était ma sœur” (RRG) : Drôle de bêtes que ceux-là. Rock déviant, noise, un poil expérimental, toujours sous psychotrope. Franchement intéressant. Côté chant, on tape dans le texte déclamé en français. J’ai plus de mal. Tendance semi-poétique, pas vraiment musical. Je reste très mitigé. Dommage car la musique assure (ah, si tout le disque avait pu être comme la piste 4).
JOOKABOX ” the eyes of the fly” (Asthmatic Kitty / Joyful Noise) : Electro-rock de type fourre-tout pouvant faire un peu penser à TV ON THE RADIO et à ICY DEMONS. Dix titres à la trajectoire d’un vol de mouche. (chRisA)
BURNING HEADS “spread the fire” (opposite prod) : Autant être honnête, je n’écoute plus les Burning Heads. Mais j’ai un grand respect pour eux. Toujours là depuis le début des années 90, avec toujours la même passion. Même si la mode est passée. Tant mieux. Plus rien à prouver. Le groupe revient aux sources (sur son propre label). Celles de ce punk hardcore gavé de mélodies pour skaters. Même l’accent est aussi limite qu’autrefois. Respect.
WONDERFLU “lota schwager” (autoprod) : Avec le retour de Pavement sur scène, on se doutait que l’indie rock américain allait avoir une nouvelle jeunesse. Et Wonderflu aimerait en être son représentant, en tant que bon élève, reprenant parfaitement les codes des Pixies et de Pavement (ajoutons Sonic Youth pour certains passages). C’est très bien fait (ce qui n’est pas fréquent), mais si vous possédez les albums des maîtres, ça n’apporte malheureusement pas grand chose.
JACK AND THE BEARDED FISHERMEN “hunting isn’t easy… when dogs become wolves” (vouh voue) : Un beau specimen de Stoner français. Les riffs de guitares assurent, l’ambiance est bien noisy (ils citent, à juste titre, autant Kyuss que les Melvins), la hargne et les mélodies sont au rendez-vous… que demander de plus ? Il manque peut-être parfois la petite étincelle qui ferait décoller le truc mais en général, l’album tient bien la route. Stoner rules !