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OFF! first four Eps

Seize morceaux en dix-huit minutes. Ca explique sans doute le point d’exclamation. La tentation d’écrire une chronique du même jet que celui qui a inspiré le combo de Los Angeles est bien là. Car il n’y a presque rien d’autre à ajouter tant cette compilation de 7 pouces (quatre comme le titre l’indique) est un MUST! Achat obligatoire de l’ordre du jouissif si le punk-hardcore des 80’s, le vrai, peut vous dire quelque chose. Si BLACK FLAG, MINOR THREAT, CIRCLE JERKS et THE DEAD KENNEDYS (pour ne citer que les plus emblématiques) ont une signification particulière à votre coeur et à vos oreilles. Car c’est trempé dans le même sang, la même bile, gorgé de la même colère, infecté de la même furie que ces titres vous giclent au visage. Une musique qui, quand elle est jouée comme ça, garde toute sa force, son impact, sa fraîcheur…bref toute son essence. Quelle fantastique surprise de voir le vétéran aux dreadlocks Keith Morris (Black Flag/Circle Jerks) reprendre du service et s’entourer à la guitare de Dimitri Coats (Burning Brides), à la basse de Steven McDonald (Redd Kross) et à la batterie de Mario Rubalcada (Earthless, Rocket From The Crypt, Hot Snakes) ! Ses attaques vocales sont frontales et elles s’unissent à l’urgence de riffs et de rythmiques qui savent tout dire en un minimum de temps et de mots. Précision (de la baffe) et concision (du propos) sont les maîtres mots pour tous ces morceaux implacables qui crachent le feu. Il n’y a aucun titre à mettre plus en valeur que d’autres tellement ils sont tous excellents. Y a rien à jeter. Tout y est ! Du son de la guitare, de la mise en avant du chant jusqu’à la production sèche et virile à souhait. Et puis quand c’est Raymond Pettibon (graphiste incontournable des Black Flag) qui s’occupe du visuel…ça ne peut pas sentir le coup foireux. C’est du très haut niveau ici. Du pur jus sans fioriture et ça s’injecte plusieurs fois dans la journée tellement ça fait du bien. OFF!, c’est pas du revival à tiroir caisse ni un coup de nostalgie de vieux briscards qui tuent le temps. C’est génétique. C’est comme ça que le punk-hardcore doit sonner et s’exprimer. De tout son caractère physique, philosophique et politique. Inespéré ! Salutaire ! Historique !

(compilation – Vice)

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