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OLYMPUS MONS 3. Hangar 754 (Bec/Raffaele)

BD. Alors que les vaisseaux spatiaux extra-terrestres ont déclenché leurs mécanismes de protection (irradiations extrêmes pour les documentaristes canadiens qui ont approché de trop près le vaisseau du Mont Ararat en Turquie, comme les militaires russes plus de 70 ans avant eux et blocage des systèmes informatiques et électriques des bateaux et sous-marins croisant en mer de Barents), le médium Aaron Godwin et Marta ont réussi à communiquer à distance pour partager leurs visions: le compte à rebours est bel et bien lancé ! La Terre va être détruite sous peu. Mais il reste une possibilité d’éviter l’Apocalypse. Et elle se trouve sur Mars, sur l’autre vaisseau extra-terrestre. C’est donc sur les épaules de la spationaute russe Elena Chevtchenko que le sort de l’Humanité repose…
En terme d’efficacité, le duo Bec/Raffaele a déjà fait ses preuves, que ce soit sur ses précédentes collaborations ou sur les 2 premiers tomes d’Olympus Mons. Du coup, on retrouve, sans surprises mais avec plaisir, le dessin réaliste de Raffaele, à l’aise dans tous les contextes, et la narration, façon puzzle dont on a au préalable mélangé l’ensemble des pièces tout en prenant soin d’en retirer, bien sûr, quelques unes avant de les réincorporer, avec parcimonie et aux moments opportuns, à l’ensemble, de Bec. Au programme de ce tome 3: de nouveaux allers et retours entre Mars et la Terre, entre la mer de Barents, Moscou et l’Amérique. Entre notre époque, celle de Colomb ou 1949. La suite des préparatifs des extra-terrestres et les manipulations des services de contre-espionnage américain et russe qui préfèrent la jouer solo plutôt que de collaborer pour sauver l’Humanité. Et quelques révélations, donc, bien entendu, pour tenir le lecteur en haleine. Et ça marche toujours aussi bien.

(Série – Soleil)