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ORBITAL 7. Implosion (Pellé/Runberg)

La paix est revenue dans la Confédération. Et le retour des névronomes, ces vaisseaux spatiaux vivants, a joué un grand rôle, en tuant Ekkhid et ses alliés et en dissuadant ses partisans de poursuivre la guerre civile. Mais leur présence au dessus des lacs d’ammoniaque des planètes de la Confédération, n’est pas vraiment rassurante : sur l’une d’entre elles, un névronome vient de littéralement exploser, entraînant la mort de tout être vivant à des kilomètres à la ronde. Suicide ? Attaque terroriste ? Evona Toot, mise sous pression, n’a plus beaucoup de temps avant de devoir déclarer la guerre aux névronomes. Mais avant d’en arriver à cette extrémité, elle charge un commando de retrouver Caleb et Mézoké pour les envoyer parlementer avec les vaisseaux vivants afin de comprendre ce qui se passe. Les 2 ex-agents de l’O.D.I., en cavale depuis le massacre de Stockholm, se trouvent sur Tetsuam, une station stellaire gérée illégalement par une dynastie mafieuse. Ils veulent y vendre du placenta nakruide, un produit rare qu’ils ont réussi à se procurer, pour avoir les moyens de continuer à assurer leur sécurité.

Vous le savez, Orbital c’est un peu notre chouchou parmi les séries de SF actuelles. Il faut dire que l’oeuvre développée par Pellé et Runberg a tout pour elle : le dessin est à la fois personnel et vivant (et sa mise en couleur très belle, dans des tons gris/bleus dominants), le scénario est aussi intelligent que trépidant et dans chacune des missions, les vibrations sont toujours positives, prônant, avec subtilité, la tolérance, l’ouverture d’esprit ou l’égalité. Sans parler du plaisir de découvrir de nouvelles planètes singulières et des races d’aliens improbables (comme les Kiderlocks dans ce tome 7).

Cette nouvelle mission suit, une nouvelle fois, cette logique. Toujours aussi inspirée, elle annonce le retour en grâce de nos 2 agents diplomates préférés car la Confédération a besoin d’eux ! Et des connaissances de Caleb et de sa relation privilégiée avec son névronome, Angus. D’ores et déjà un classique de la bande dessinée !

(Série – Dupuis)