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OUTLAWS 1. Le Cartel des Cimes (Runberg/Chabbert)

BD. Embarquée, avec beaucoup d’autres clandestins, sur un astrocargo à destination de la planète Drenn, Kristina découvre à son arrivée qu’elle va devoir travailler 6 mois pour le clan des Cimes, une organisation mafieuse, afin de “payer” son voyage…Elle devra ainsi récolter, 16 heures par jour, la graisse de permapodes qui servira ensuite à fabriquer des médicaments coûteux et par conséquent, inhaler, par la même occasion, les particules toxiques que la stimulation des muscles de ces animaux gigantesques provoque…Même si elle peut compter sur la gentillesse de Mely et Azulim, une guérisseuse wokamid, Kristina comprend qu’elle ne survivra pas longtemps dans cette ferme. A moins qu’elle ne trouve un allié parmi les membres du clan des Cimes…

Ce “O” particulier et la police utilisée pour le titre de la série, le choix des tons pour la mise en couleur et ce petit air de ressemblance dans le visage de l’héroïne : la couverture du premier tome de cette nouvelle série vous rappelle quelque chose ? C’est normal puisque l’éditeur et les auteurs ont tout fait pour que l’on fasse le lien entre Orbital, la série de SF créée par Runberg et Pellé et cette nouvelle venue, Outlaws, un spin off qui fait partie du même univers ! Et Kristina, l’un de ses personnages principaux que l’on voit sur la première de couverture n’est autre que la sœur de Caleb Swany ! Sa version sombre en quelques sorte. Car si Caleb s’en est sorti en devenant agent au sein de l’O.D.I., l’Office Diplomatique Intermondial, elle va, quant à elle, tourner le dos au droit et faire le choix de la contrebande et des hors la loi pour survivre. C’est donc d’un angle différent, celui de la pègre, des business interdits et de la brutalité, que Runberg nous propose de (re)découvrir, cette fois, son univers avec Outlaws,. Avec la même réussite que pour Orbital. Car ce tome de présentation est en tous points réussis. Les circonstances qui permettent à Kristina et Zachary d’être réunis (l’objectif premier de Le Cartel des Cimes, en fait) captivent en effet sans problème tout en s’inspirant, avec perspicacité (avec un message de tolérance et d’ouverture d’esprit toujours bienvenus…), de notre actualité, avec ces clandestins et la façon dont ils sont traités, que ce soit par les passeurs ou la police…Et le nouveau venu à bord, Eric Chabbert, tout en gardant sa personnalité graphique, a eu l’intelligence (même si cela devait faire clairement partie du cahier des charges…) d’adapter son dessin et surtout sa mise en couleur pour qu’ils s’intègrent au mieux à l’univers space opera d’Orbital, la série mère. Une copie très propre. Et prometteuse !

(Série, 56 pages par épisode – Dupuis)

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