Après un cours de danse sexy et chaleureux en 2010, le trio Papaye revient donc avec une belle leçon de tennis cannoise, aussi dynamique et farfelu qu’à leur habitude. En effet, Mric, Franck et JB reprennent les choses là où ils les avaient laissées en 2010 : un noise rock technique, intrumental, speed, sautillant, bourré de références aux années 70 (voir aux 60’s), et pleins d’humour. Encore une fois, les balles volent dans tous les sens, les (tie) breaks sont légions (mais peut-être moins que sur le premier album) et Deerhoof passeraient presque pour de vieux poppeux. Ça vient de la gauche, de la droite, d’en dessous ou d’au-dessus… ça chatouille, ça se fout de nous, ça s’amuse, ça nous gifle même, car les gars savent y faire. Et contrairement à ce que nous dit le quatrième morceau, on est très loin de la Maturité. Le groupe a beau s’essayer avec talent au chant sur le très réussit “Grapes” (morceau plus lourd que le chant rapproche des excellent Chinese Stars), il reste bien ce trio d’affreux gamins, plus instrumental que jamais, dissipé et plein de malice.
Fatiguant mais irrésistible !
(Album – Kythibong)
Grapes
La maturité