Avec ses lignes à haute tension et son éclair, la pochette de l’album (pas très réussie d’ailleurs…) semble annoncer la couleur en plaçant “Nine Lives & Forty Fives” sous le signe de l’électricité. Ce que “Pretty Little Hero”, le morceau d’ouverture, condensé bien énergique de punk-rock, confirme. Même si la suite démontre que l’on a plutôt ici à faire à un punk-rock cool et mélodique. Avec une touche rock’n roll sur “Born Yesterday” ou “Rubbish”, pop sur “Living In Sin” ou plus sauvage avec “Like Hell” ou “Eat Your Heart Out” (clairement les meilleurs morceaux de l’album !) qui lorgnent du côté de Rocket From The Crypt, notamment avec leurs cuivres.
Pas vraiment original (les Ramones, auxquels on pense plusieurs fois comme sur “Rip Her To Shreds”, sont passés par là…), vous l’avez compris, ni indispensable, soyons clairs, mais tout de même bien sympa (à part le carrément mauvais “I’m On Fire”, qui tire vers le country-rock américain). Le genre d’album agréable qui s’écoute facilement l’été pendant 1 mois ou 2, dans la voiture, sur la route des vacances. Mais que l’on risque d’oublier ensuite rapidement malgré tout…
(Album – Alive)