ALBUM. Contrairement à ce que nous dit le premier morceau de ce disque (« First Time »), ce n’est pas la première fois que nous croisons la route de cette Princess Thaïland. Son précédent disque, avec sa noise aux relents post-punk, nous avait déjà retenu l’attention. La Princesse a du caractère. Et sur ces sept nouvelles interventions, on reconnait bien son style, pourtant jamais vraiment là où on l’attend, mais ne passant pas inaperçue. Princess Thaïland est un sacré personnage, qu’on imagine évidemment non-binaire. Quand vous pensez reconnaitre les sonorités post-punk des 80’s, ce sont des influences noise qui surgissent. Quand vous vous laissez porter par l’énergie puissante et sauvage qui sort des enceintes… c’est la mélancolie poignante de « In This Room » qui vous retourne. Mais quelques soient les influences, c’est l’exigence de ce groupe toulousain qui ressort. Son chant féminin particulièrement incarné, dans les moments de violences aussi bien que dans un registre plus introspectif (« Night After Day ») ; Ses guitares torturées ou plus directes ; ses rythmiques tournantes ; ses ambiances, plus calmes qu’autrefois, et ses explosions qui se foutent du quand-dira-t-on. La Princesse aime prendre des risques et bousculer les codes de la bienséance. Et elle a bien raison tant elle sait y faire.
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