ALBUM. De qui parle-t-on ? de Bha, la possible héritière du trône de Thaïlande ? De Sirivannavari, la princesse passionnée de mode ? Ou on s’intéresse plutôt à Princess Thaïland et son troisième album ? Va pour la troisième piste.
Après deux albums, on commence à connaitre les toulousains et leurs acrobaties stylistiques superbement maîtrisées. Et si le groupe ne fait jamais de sur-place, s’imposant toujours de nouvelles contraintes, et de nouveaux défis, on retrouve bien l’identité que nous connaissions : ces zigzag incessant entre noise rock et no-wave/post-punk, ces confrontations entre explosions et calme, expérimentations et libérations. Bref, les albums de Princess Thaïland sont riches, et ce « Golden Frames » ne fait pas exception.
Si le morceau d’introduction « Blinded Fool » viendra vous bousculer, la suite sera pourtant plus libératrice, avec notamment le plus court « Ghost Car ». Le groupe ne vous laisse jamais sur le bas côté, et malgré ses recherches, et sa volonté de s’amuser, une certaine maîtrise technique permet à l’auditeur de participer à la fête. Des titres comme « Hidden Places » ou « Machina » montrent parfaitement l’étendu des capacités des toulousains, avec ces ambiances prenantes que je trouve particulièrement réussies, et ces explosions pleines de larsens. Une vraie réussite, comme le reste de l’album.
Je ne vais pas décortiquer chaque titre de ce nouvel album qui sort à nouveau sur A Tant Rêver du Roi, le mieux est encore de l’écouter ci-dessous, et bien évidemment de le commander chez votre disquaire préféré.
(10 Titres – A Tant Rêver du Roi)