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PROIES ET PREDATEURS (Morvan et Weilin, d’après Liu Cixin)

BD. L’état-major de l’ONU est en alerte maximale : un objet non-identifié file à grande vitesse vers la Terre. Le colonel Zhyan et son équipe chargés de partir à sa rencontre découvrent qu’il s’agit en fait d’un petit vaisseau en forme de cristal venant de l’étoile Epsilon Eridani. Elle a fait route pendant 60 000 ans pour que son messager holographique puisse nous avertir de l’arrivée imminente du Dévoreur. Un vaisseau spatial géant en forme de roue qui piège des planètes en son centre pour piller toutes leurs ressources (air, minerais, eau…) des dizaines d’années durant avant de les recracher comme de vulgaires noyaux quand elles ne contiennent plus aucune vie. C’est ce qui est arrivé à Eridani…L’émissaire du Dévoreur ne tarde d’ailleurs pas à arriver à son tour, atterrissant au beau milieu de la salle du Conseil de l’ONU, à New-York. Et quand il sort de son vaisseau, c’est un saurien qui ressemble à un tyrannosaure qui se tient devant les autorités terriennes…

Comme dans La Terre vagabonde, le premier récit de cette collection Les Futurs de Liu Cixin, c’est ici l’Humanité et la Terre qui sont en danger. Les ressources dont elle regorge sont en effet un trésor inestimable que des races extra-terrestres, comme les habitants de ce Dévoreur, peuvent convoiter. Extra-terrestres ? Pas vraiment, en fait. Et c’est là l’une des (nombreuses) surprises que réserve ce réussi Proies et prédateurs, efficacement adapté par un duo franco-chinois : Morvan au scénario et Weilin au dessin. Un récit spectaculaire, qui peut rappeler, par certains côtés, La Planète des singes, au scénario osé (le terme de science-fiction n’a jamais été aussi bien adapté!) mais bâti, comme souvent avec Liu Cixin, sur des justifications scientifiques que l’on a envie, pris dans le jeu de la lecture, de croire plausibles, dont l’objectif est avant tout d’alerter sur la nécessité, vitale, de mieux gérer les ressources de notre planète et ce de façon concertée en arrêtant de faire passer désirs d’expansion et fantasmes mégalomanes avant l’avenir de la Terre. Etonnant et divertissant !

(Récit complet, 108 pages – Delcourt)

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