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PUBLIC PRACTISE Gentle Grip

ALBUM. De drôles de loulous ces new-yorkais ! Du genre à aimer mélanger les genres. A vouloir vous faire danser tout en vous parlant de capitalisme ou de ce que c’est que d’être une femme…Bref, du genre insaisissable. Ce qui s’explique peut-être par le fait que le groupe soit formé pour moitié de membres de Wall (Sam York et Vince McClelland), groupe post-punk et, pour moitié, de membres de Beverly (Drew Citron et Scott Rosenthal) qui fait dans l’indie-pop. Des influences résolument différentes que le groupe aime confronter, jouant régulièrement sur cette opposition guitares post-punk/refrains très mélodiques, comme sur Cities (sorte de Gang Of Four plus relax), Each Other (avec un riff de guitare qui fait très Parquet Courts), l’excellent Disposable (et son refrain accrocheur) ou Hesitation et son chant très Gang Of Four (encore eux!). Le tout souvent mené par une basse funk hypnotique qui vous fera vous déhancher en rythme sans que vous vous en rendiez compte. Et pour brouiller encore un peu plus les pistes, Public Practise peut aussi durcir un peu le propos pour tendre vers un indie-rock punkisant comme sur Compromised ou How I Like It et son petit côté Pixies. Ou encore faire dans le disco sombre et mélancolique (Underneath), étonnant mais plutôt réussi dans le genre. Autant dire que de prime abord ces 12 morceaux surprennent, décontenancent même et que l’album demande quelques écoutes avant de se laisser cerner (surtout si on a découvert le groupe avec le single My Head, morceau le plus accessible et « vendeur » de l’album avec son ambiance ska…mais pas le plus réussi) mais la singularité (et la performance au chant de Sam York) de son art-rock finit par séduire. Let’s dance !

(Wharf Cat/Modulor)

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