BD. Parti sur Solar Corona pour retrouver le meurtrier de son coéquipier mort en service et le venger, Phoenix, policier sur la planète Hesperia, a appris de la bouche d’Adam qu’il était comme lui, un Simak, un humain génétiquement modifié et augmenté de capacités physiques et sensorielles, œuvre d’un scientifique travaillant pour la Paraguilde qui dirige la planète en sous-main, pour en faire des prostitués permettant à leurs clients d’accéder à des plaisirs encore inexplorés. Un Simak recherché par tous les traqueurs assassins. Pourquoi ? Amnésique depuis 12 ans, il lui faudra recouvrer la mémoire pour comprendre pourquoi et pouvoir s’en sortir…
Suite et fin de ce diptyque de science-fiction spectaculaire. Où l’on retrouve les ingrédients qui avaient fait la réussite de son prédécesseur : le scénario inventif de Frissen qui propose de belles trouvailles futuristes (les batailles spatiales comme nouveaux jeux du cirque ou cette société où consommer et profiter du présent sans règles est devenu la norme…) autour de son noyau central transhumaniste et le traitement graphique très photographique (rappelons qu’il fait d’abord jouer les scènes de son story-board par des acteurs qu’il prend en photo avant de retravailler l’ensemble au dessin) de Ponzio qui rend l’ensemble si réaliste tout en lui donnant un côté troublant. Bref, Jeux mortels tient ses promesses et apporte des réponses convaincantes aux questions posées dans le premier tome tout en épinglant, au passage, l’hyperconsommation et la corruption des gouvernants de Solar Corona. Un bon diptyque.
(Diptyque – Les Humanoïdes Associés)