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STRUCTURE+WALKING IDIOT+OKTOBER LIEBER

Paris, Le Klub, le 12 avril 2018.

Structure. Depuis la sortie de leur EP, dans les milieux post punk, tout le monde en parle. Et ce soir, nous allions enfin voir ce qu’ils donnaient en live.

Devant l’entrée du Klub, les petits groupes se forment. En bas, au deuxième sous-sol, les filles de Oktober Lieber commencent déjà à lancer leurs beats froids. Je les aurais plus vu finir la soirée en mode club sombre. Là, l’electro dark a du mal à nous faire démarrer. C’est sombre, ça sonne, mais on n’est pas vraiment dans l’ambiance gros beat, même si le concert a lieu dans une boite de nuit gothique.

Je remonte profiter de l’air libre. Et je loupe une partie du set de Walking Idiot. Dommage. Ce duo synthé-guitare a pourtant des choses à dire. Je redescends pour les derniers titres. Un ou deux morceaux me plaisent bien, mais en général, malgré de super intentions, il me manque à chaque fois un petit truc pour vraiment m’embarquer. Pourtant les deux gus sont dedans, sincères comme je l’aime. Il faudrait que je les revoie.

walking idiot

Mais soyons honnêtes, ceux qu’on ait venus voir ce soir sont anglais, ont déjà vendu tous leur EP (sold out) avant le début du concert, et vont retourner la salle en moins de 30 minutes. Structure. Ils sont trois, ne font pas de chichis. Les premières notes de guitare nous font saigner les oreilles, les voix ont du mal à bien sortir, la mise en place est limite… les amplis chauffent… le public chauffe… le groupe chauffe… deux morceaux pour bien faire les présentations. On s’observe, pas encore totalement convaincus par ces deux accords plaqués sans s’appliquer… et boum, premier tube, le public n’en peut plus d’attendre, c’est l’explosion. En quelques secondes, les corps s’envolent (avec un plafond à moins de deux mètres, ce fut périlleux), les cris fusent, le groupe lâche les chevaux, porté par un public surexcité. On y est. « Get Out », « Disco », les tubes s’enchainent. C’est intense, tendu, minimaliste, sans fard. Punk. Pas le temps de se lasser, vingt minutes plus tard, le groupe n’a plus de morceaux. Et le public est conquis.

Structure

photos : Jean-Yves LaMenace

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