Blondie, qui ouvre l’album, a l’avantage de mettre les choses au clair. Si Team Wild fait dans le folk-rock, il s’agit là, comme son nom l’indique d’ailleurs, d’un folk-rock souvent sauvage et teinté de punk. En témoignent les très bons Thunder of Anger ou Skin Coat, traversés d’éclairs électriques inspirés. Le groupe cite le Gun Club et Jeffrey Lee Pierce ou Karen Dalton comme influences. Cohérent. En tout cas les lillois sortent là un album bien plaisant qui sait varier les plaisirs en étant plus mélodique (O my Broken Heart) ou en ralentissant le tempo (We are a Ghetto) quand il le faut.
Il y a peut-être quand même une condition sine qua non pour pouvoir vraiment rentrer dans ce Clear eyes, Full Hearts, Can’t Lose : se faire au chant surprenant de prime abord car souvent assez haut perché d’Amélie D. Nordzee. Une découverte plus que sympa en tout cas.
(Album – Luik Records)