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THE SOFT MOON La confession du criminel Luis Vasquez

Luxembourg. Café concert De Gudde Wëllen. Une petite salle, à l’étage, vraiment sympa (quand on a réussi à la trouver… dans une petite ruelle de la vieille ville, rue du Saint-Esprit) car très intime (une capacité de 100 personnes maxi). Luis Vasquez en plaisantera d’ailleurs pendant le concert (très bon, quoiqu’un peu court, une heure, même si Vasquez ne semblait pas forcément très satisfait, avec en point d’orgue, The Pain, Like a Father et Burn, des morceaux émotionnellement forts pour l’américain qui prennent, du coup, une autre dimension en live), l’endroit lui donnant l’impression d’être un comédien qui fait du stand up, obligé du coup de raconter des blagues. Notre homme sera, d’ailleurs, selon ses dires, bien plus volubile (« l’alcool », ajouta-t-il) qu’à l’accoutumée. Il faut dire que backstage le groupe tournait au Vodka Redbull… Durant l’interview, Vasquez s’est montré ouvert également, parlant volontiers de sa musique et de son côté cathartique (son post-punk torturé qui délaisse parfois les guitares pour muter en dark électro noise est sa façon à lui de faire face à ses démons intérieurs). Jusqu’à un certain point… Il faut dire que l’exercice est délicat : parler de ses textes si intimes et personnels (qui parlent de culpabilité, de mal-être et même de haine de soi, sentiments qui viennent tout droit de son enfance) sans trop en dire non plus. Parce que notre homme n’est pas encore prêt pour cela. Ou tout simplement parce qu’il ne veut pas tout dévoiler non plus. D’où la retenue que l’on sent parfois dans l’entretien qui suit.

 

Alors, comment se passe cette tournée pour l’instant ?

Super. Toutes les dates sont quasiment sold out.

Mon rédac’ chef voulait aller vous voir à Paris il y a quelques jours mais c’était effectivement complet. C’était comment ?

Super. C’est l’un de mes publics préférés. Ils transmettent beaucoup d’énergie et de passion. Et ils n’ont pas peur de se lâcher, de s’amuser et de laisser la musique prendre le dessus.

Pour commencer je voulais te demander pourquoi tu avais pris la décision de venir t’installer en Europe juste avant de composer et d’enregistrer Deeper ?

Ce n’était pas vraiment une décision. Cela s’est passé naturellement. Après mon deuxième album, je savais que je voulais aller ailleurs [NDR : il vient de Los Angeles] pour continuer à écrire de la musique. Mais je ne savais pas où. Mais mon manager est de Venise et c’est lui qui a suggéré que je vienne m’y installer. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai acheté un billet simple et j’y suis allé. C’est en quelque sorte la musique qui m’a attiré là-bas.

Et maintenant tu vis à Berlin…

Je savais que je voulais rester en Europe pendant quelque temps encore par rapport au fait que j’ai bien plus de fans ici et que l’on joue aussi beaucoup plus de concerts en Europe. Alors je me suis dit que si je devais vivre en Europe cela devait être dans une vraie ville. A Berlin, je me sens libre et en même temps inspiré. C’est aussi assez central en Europe. C’est assez facile de commencer une tournée depuis Berlin par exemple. Et si je dois jouer dans un festival à Barcelone ou à Paris, je suis toujours prêt car c’est assez proche.

Mais tu continues à aller à Venise pour enregistrer.

Oui, c’est ça. Tiens, je te présente [NDR : en me désignant Maurizo Baggio, en train de manger une pizza juste derrière nous…] le co-producteur de mon nouvel album.

En tout cas cela signifie que cela marche bien mieux pour toi en Europe…

Oui, bien mieux. Aux Etats Unis, ça se passe bien quand on joue à Los Angeles, Chicago ou New-York mais ailleurs ça ne passe pas très bien [NDR : il rit]…On va dire qu’ils n’arrivent pas vraiment à se connecter à The Soft Moon…

Cela veut aussi probablement dire que Criminal est dans la lignée de Deeper

C’est clair. J’ai presque failli appeler le nouvel album Even Deeper [rires]…Mais cela aurait peut-être été un peu stupide…

Avant de parler de cet album, je voulais juste te demander pourquoi tu avais changé de label pour Criminal. Tu étais auparavant chez Captured Tracks et tu as sorti Criminal sur Sacred Bones…

C’est vrai que j’ai travaillé pendant 7 ans avec Captured Tracks. J’ai sorti beaucoup de trucs chez eux. Et j’avais le sentiment de leur avoir donné une bonne partie de mon travail. Je crois que c’était le bon moment pour continuer à aller de l’avant. Comme lorsque l’on arrive à la fin d’une relation. Le succès de Mac DeMarco a joué aussi. J’ai eu l’impression qu’avec ce succès le label voulait aussi faire évoluer son esthétique. Du coup, c’est vrai que je me sentais un peu perdu sur ce label. D’autant que sa fan base a évolué aussi. Les gens avaient davantage envie d’entendre des groupes comme Mac DeMarco. C’est pour cela que j’ai ressenti ce besoin d’avancer.

On sait que The Soft Moon est ta façon d’exorciser tes démons intérieurs. Etait ce, dés le début, la raison principale pour laquelle tu as monté le projet ?

Oui. En fait, la raison principale était de m’exprimer. Depuis que je suis petit j’ai toujours gardé les choses en moi. Je n’ai jamais exprimé ce que je ressentais. Jouer de la musique m’a donné cette opportunité d’exprimer ces sentiments. Et d’en apprendre davantage sur moi-même. Voilà quels sont les fondations de The Soft Moon. Si je ne peux pas faire ça avec The Soft Moon [Il s’arrête et réfléchit]…

Tu ne le feras jamais…

Ouais. Cela pourrait me causer un cancer ou un truc dans le genre de garder tout cela en moi.

Mais tu pensais que cela t’emmènerait si loin ?

Il y a beaucoup de travail à faire… Je continue à apprendre tous les jours. Sur moi-même mais aussi sur les raisons pour lesquelles je fais ça. Je ne sais pas. Je pense qu’à la fin il y aura un sens à tout ce que je fais. Peut-être. Mais pour l’instant j’écris de la musique. C’est tout ce dont j’ai besoin. Mais je n’ai pas le contrôle sur ce que je fais. J’écris, c’est tout.

Est-ce que cela veut dire que quand tu en auras fini avec ces démons intérieurs dont on parlait cela signifiera la fin de The Soft Moon ?

Peut-être, oui. Cela ne veut pas dire que j’arrêterai de faire de la musique mais cela pourrait effectivement signifier la fin de The Soft Moon. Car comme je l’ai dit The Soft Moon parle de ma vie. Cela me permet de faire face à mes démons et de trouver une paix intérieure et quand ce sera fait, eh bien The Soft Moon sera terminé aussi.

Tu as l’impression de t’être rapproché de cette paix intérieure ?

Je pense, oui. En terme d’albums je ne suis pas sûr du nombre d’albums que cela prendra encore [il rit] mais j’ai bien plus de confiance en moi maintenant. Je suis un peu plus en paix. Un peu plus sain, psychologiquement parlant. Cela montre que The Soft Moon fonctionne bien.

C’est un peu bizarre pour tes fans car ils te veulent probablement du bien mais en même temps quand tu iras vraiment bien cela finira la fin du groupe…

Je sais. C’est étrange mais intéressant en même temps. En fait c’est assez ironique car si je n’avais pas à me coltiner tous ces démons intérieurs je ne serais probablement pas intéressant à écouter [il rit de nouveau]… Et je n’aurais pas autant de fans non plus…

Ce n’est pas faux. Revenons à l’album. Le son y est plus agressif, peut-être plus industriel, que sur les précédents. Tu avais envie d’un son comme celui-là ?

Ce n’était pas prémédité. Je ne prévois jamais rien quand il s’agit d’écriture, de composition. Quand le moment est venu d’écrire quelque chose de nouveau, je m’assois et je lâche complètement prise. Tout ce que j’ai absorbé les mois précédents ressort à ce moment-là. Je n’avais pas la moindre idée de comment ce nouvel album sonnerait. J’essaie simplement d’exprimer le plus honnêtement, de la façon la plus vraie possible, mes sentiments, mes pensées, mon état d’esprit à ce moment-là. Et là Criminal s’est avéré être plus agressif.

Comment tu l’expliques ?

Peut-être que cela reflète la frustration que je peux ressentir dans ma vie de temps à autres. Tu sais, cela fait 5 ans que je vis en Europe. Et je viens de Los Angeles, du coup je pense que je dois être frustré de ne pas voir ma famille, mes amis…Cela pourrait être une explication. Ou peut-être que [il s’arrête pour réfléchir]…En fait je crois que je ne sais pas encore d’où cela vient vraiment…

Il y a aussi une influence électro/techno plus importante sur Criminal… C’est l’influence de Berlin ?

Certainement ! C’est vrai qu’à Berlin partout où je vais il y a de la techno. Dans tous les bars, dans tous les clubs, partout où je vais, il y a de la techno et de la musique électronique. Je suis entouré de techno à Berlin ! Alors oui cela a dû m’influencer.

Je te disais que le son de l’album est plus agressif mais en même temps ta voix est souvent claire. Sur plusieurs morceaux, ta voix ne passe pas par des effets. C’est la première fois.

Je suis arrivé à un moment de ma vie où je parviens à mieux comprendre mes sentiments. Et je peux désormais utiliser des mots pour décrire ce que je ressens. Avant, je pouvais me sentir déprimé, triste ou énervé et je ne savais pas pourquoi. Mais maintenant, j’ai évolué en tant qu’être humain et je comprends pourquoi je ressens telle ou telle chose. Je parviens à le verbaliser. C’est la raison principale. L’autre raison, c’est que cet album est plus direct. Les morceaux ne sont pas aussi métaphoriques qu’ils ne l’étaient. Maintenant, je parviens à être très précis sur ce que je veux dire sur chaque morceau alors qu’avant j’étais très vague.

Tu y es habitué maintenant mais au départ cela a dû être bizarre, et même compliqué, de chanter des choses si personnelles, et même intimes, devant un public…

C’était lourd, émotionnellement parlant. Il m’arrivait assez souvent de pleurer.

C’est vrai ?

Ouais ouais. Particulièrement si je voyais que le public se connectait vraiment. En fait, c’est le genre de sentiment pour lequel je vis. J’y suis assez accro. Etre connecté aux autres, dans le sens de ne pas être seul.

Peut-être que cela fait partie du processus. Chanter ces paroles si personnelles et intimes à un public pour pouvoir accepter qui tu es vraiment…

Tout à fait. C’est la vérité. A 100%. Comme je l’ai dit: pour ne pas se sentir seul. Tout tourne autour de la capacité à s’accepter soi-même. Quand j’étais gamin, je ne sentais pas que j’avais le droit d’être la personne que je suis. Si j’avais une passion, ma famille me disait « non tu ne peux pas faire ça ». C’était comme ça pour tout. Maintenant, je communique avec des gens. Et le fait que le projet grandit et que les gens y soient connectés, c’est un sentiment auquel je deviens accro. Car j’ai l’impression, pour la première fois de ma vie, que l’on m’accepte comme je suis. Tout ce que j’exprime vient clairement de mon enfance. Chaque mot que je chante, chaque son que je produis vient de là. Mon enfance. C’est pour cela que je passerai à autre chose quand tout cela sera fini. Car The Soft Moon traite de ce que j’ai vécu durant mon enfance, c’est une tentative pour trouver la paix intérieure.

Du coup, la haine de soi, la culpabilité sont omniprésentes sur l’album. C’est particulièrement flagrant sur des morceaux comme Burn ou Criminal

C’est sûr. La haine de soi, le manque de respect que j’ai pour moi-même, ressentir cette culpabilité depuis tout gamin, ayant grandi dans un environnement catholique. Cette religion a tendance à avoir beaucoup de règles, beaucoup d’interdits aussi. Et quand tu es gamin et que tu explores la vie, des choses qui te paraissent naturelles et honnêtes, on te dit que c’est interdit de faire ça…J’ai encore ça en moi. C’est resté. Donc, tout le concept de ce nouvel album, c’est ça: la culpabilité. Je m’y désigne comme un criminel. Bien sûr, je ne suis pas vraiment un criminel mais j’ai l’impression que ce que je fais ou ce que je dis ne sont pas les bonnes choses. C’est une sorte de confession.

Comment ta famille réagit quand elle écoute ta musique ?

C’est drôle. Ma mère… Bon je n’ai pas de père mais ma mère a une réaction intéressante face à ma musique. Elle ressent de la gêne. Elle est fière de ma réussite mais en même temps elle sait que beaucoup de choses que je dis ou exprime dans ma musique ont à voir avec elle. C’est dur pour elle.

Tu parviens à en parler avec elle ?

Eh bien…Tu es en train d’ouvrir mon cerveau là [il rit, mais est un peu gêné]…On n’a jamais vraiment beaucoup parlé mais on progresse, à ce niveau-là. C’est une des raisons pour lesquelles je veux rentrer à la maison. Tu sais, c’est ma mère. Je suis son premier fils. Nous avons besoin de résoudre certains problèmes avant de mourir.

La musique était peut-être ta façon de communiquer avec ta mère jusque là…

Probablement. Je m’adresse surtout à elle dans mes chansons, plus que toute autre chose, c’est vrai.

Tu parlais de ton père. Le morceau Like a Father est l’un des plus agressifs de l’album. Ce n’est certainement pas une coïncidence…

Comme je te le disais, cet album est plus direct, plus agressif, plus littéral. Avec ce morceau, je pointe mon père du doigt. Et je lui reproche pas mal des problèmes auxquels je dois faire face maintenant.

Il vous a abandonnés quand tu étais gamin, c’est ça ?

Oui. Je ne l’ai jamais rencontré en fait. Il n’a jamais fait partie de ma vie. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’ai ressenti le besoin d’écrire une chanson sur ça. Je n’ai jamais eu l’intention de le faire. Je n’ai jamais pensé écrire une chanson sur lui, je n’ai jamais pensé à lui quand j’ai grandi parce qu’il n’était jamais là mais pour une raison que j’ignore, ce morceau est apparu. Et il parle de lui.

C’est donc la première fois que tu écris un morceau sur ton père…

Oui. C’est arrivé comme ça. Soudainement. J’ai écrit le morceau. Je suis allé en studio et alors que j’écrivais les textes, c’est sorti. C’est sorti, totalement.

Mon morceau préféré sur l’album est certainement The Pain. Peux-tu m’en dire plus sur sa composition ?

En fait, ce morceau a vraiment été composé comme les autres. J’ai toujours le même processus de composition. Je suis à la maison, seul. J’adore écrire des boucles de guitares. Beaucoup de ma musique commence comme cela, avec une boucle de guitare [Il commence à me « chanter » le riff de guitare de The Pain]. Cela a dû commencer comme ça pour The Pain. Ensuite…je ne sais pas..c’est dur d’expliquer comment je compose en fait…Parce que j’ai l’impression que ce n’est pas moi qui écris. C’est mystérieux.

Au sujet des paroles, comment ta petite amie a réagi quand elle a entendu ce morceau pour la première fois ?

Elle était en studio avec moi en fait. Elle savait que cette chanson parlait de notre relation. Je crois qu’elle est tombée sur ces paroles un peu par hasard, « How can you love someone like me ? », alors que j’étais en train de les écrire. Mais tu sais elle accepte ce que je fais. Elle sait que c’est un peu le bordel en moi mais elle m’aime. Elle sait que tout ce que je fais c’est essayer de travailler à aller mieux. C’est la signification de tout cela. Se confesser et dire « je comprends ce que je suis, qui je suis et pourquoi j’agis comme ça ». Elle est heureuse parce qu’elle sait que j’ai besoin de m’exprimer.

En tout cas, c’est assez paradoxal car quand tu composes tu sais que tu vas devoir te replonger dans les ténèbres et repartir te battre avec tes démons intérieurs… Du coup quelle est la part de plaisir et la part de souffrance quand tu composes ?

C’est surtout de la souffrance. Et c’est de pire en pire. Je dévoile, je révèle de plus en plus de vérités sur moi-même et c’est assez sombre, c’est vrai. Je pensais que ce serait plus…[il réfléchit]. En même temps, cela me guérit, en fin de compte. Quand tu prends du recul et que tu regardes l’ensemble, je vais mieux. Je vais bien mieux qu’il y a 6 ou 7 ans. C’est évident. Mais le processus est tortueux. Le processus d’écriture est très tortueux…

Cela doit être dur de te remettre à composer alors. Après une tournée pour un album, par exemple.

Après Deeper, je m’y suis remis presque aussitôt, en fait. Tu sais, après une tournée, j’ai eu le temps d’exprimer tellement de choses, de sortir tellement de choses physiquement que je me sens prêt à m’asseoir et à repartir pour un voyage intérieur. C’est un cycle naturel pour moi. Je suis fait pour ça. C’est mon truc.

Tu réécoutes tes albums après les avoir sortis ?

Tout le temps. Je ne suis pas le genre de gars qui n’écoute jamais sa musique. J’aime écouter ma musique. Je fais de la musique pour moi-même avant tout. Je fais de la musique que je veux écouter. Je sais qu’il y a beaucoup de musiciens qui disent ne pas pouvoir réécouter leur musique mais ce n’est pas mon cas. Je fais de la musique pour moi-même. C’est pour cela que je la crée

Que doit posséder une chanson de The Soft Moon pour qu’elle soit assez satisfaisante pour se retrouver sur un album ?

C’est un ressenti. Elle doit correspondre à un chapitre de ma vie. Et je sens si c’est le cas ou non. Il n’y a pas de stratégie derrière tout ça. Il n’y a pas de méthode. Ni de calcul. C’est juste une question de feeling. C’est comme ça que je sais qu’un morceau est fini. Quand je sens que j’ai réussi à m’exprimer de façon dynamique…

Dernière question. La scène est un peu le moment de vérité pour les morceaux. Alors comment les nouveaux morceaux se comportent-ils en live ?

Plutôt bien. Mon nouveau morceau favori en concert, c’est justement The pain. Ces nouveaux morceaux se traduisent très bien en live. Parce que cela fait un paquet d’années que je tourne, je commence à savoir quels morceaux fonctionnent bien dans un environnement live. Du coup, je tiens compte de ça quand je compose. J’adore jouer sur scène alors j’aimerais écrire des chansons que le public aime. Et il y en a davantage sur le nouvel album, je pense.

Et est-ce qu’il y en a que vous ne jouez pas justement parce qu’elles ne fonctionnent pas ?

On a effectivement essayer 2 ou 3 morceaux qui ne se traduisent pas très bien en live. Comme It Kills, qui est pourtant l’une des chansons que j’ai écrites que je préfère. C’est un super morceau pour un album mais elle ne passe pas très bien en live. Il se peut que l’on réessaie pour voir. Et d’autres morceaux nous ont au contraire étonnés. Comme Like a Father qui se traduit super bien en live. Même Give Something, qui est un morceau plus lent, fonctionne très bien. On ne sait jamais à l’avance. Tu répètes en studio et c’est là que tu sais. Pas avant.

 

Photos : Marion Constentin (sauf « miroir » par Sullivan)

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