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TY SEGALL Emotional Mugger

Album. On pensait qu’il finirait par se calmer… Eh bien non : il est toujours aussi hyperactif le père Segall ! Fuzz, le projet (très moyennement convaincant) de heavy rock 70s façon Black Sabbath/Deep Purple pour lequel il martyrise les fûts ne l’a visiblement pas rassasié et l’américain à tête de poupon blond revient avec un nouvel album solo, à peine un an après la sortie de Manipulator. Et vu la vidéo que notre homme a réalisée en guise de trailer (assez marrant) pour l’album ou les collages de l’artwork, il a toujours la même envie de s’amuser ! Avec ces 11 nouveaux morceaux, Ty Segall reprend en fait là où il nous avait laissés à la fin de l’album précédent mais en recentrant son propos autour d’un rock garage psyché souvent vitaminé. La guitare acoustique a été remisée au placard et on revient en quelque sorte aux fondamentaux avec Emotional Mugger : compositions plus directes, son plus brut (le vernis et les arrangements pop de Manipulator ont disparu) toutes guitares dehors, saturation et effets à tous les étages.

Et l’ensemble, plus homogène et plus ramassé (“seulement” 38 minutes) que Manipulator, aux effluves seventies évidentes, tient la route. Très bien même. Alors bien sûr il faut aimer les solos de guitare, le chant glam de Segall ou les 2-3 délires de l’américain disséminés ici ou là (le break épileptique surprenant de Californian Hills, le zapping radio un brin éprouvant de W.U.O.T.W.S. ou la fin “sabotée” de Squealer 2) mais il y a là quelques morceaux, comme le psychédélique Squealer ou les plus punk Diversion ou Candy Sam, notamment, qui en valent la peine.

(Drag City)

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