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Un (sheik) anorak, un (jupiter) lion, et un angle mort

PZLEN “s/t” (autoproduction) : Pochette noire, épurée. Un rock qui l’est tout autant, presque jazz, mais prenant toujours son temps. Une vieille culture rock, voire noise rock en fond, mais très assagie. De belles ambiances. Presque post, mais pas vraiment.

BOOLVAR “st” (gigantonium & gaffer rds) : Boolvar, c’est Delphine Joussein et Sheik Anorak… Une flute, une voix et une batterie… mais il faut le savoir car vous ne l’entendrez pas vraiment. Comme souvent avec Sheik Anorak, on navigue dans une musique expérimentale assez complexe et cérébrale, mais à l’énergie très rock.

SICK SAD WORLD “imago clipeata” (atypeek music) : Du post-hardcore bien senti qui ravira les amateurs de Revok et autres Neurosis. C’est sombre, ça te gueule dessus du fond des ténèbres et ça vient titiller ta corde sensible sans en avoir l’air.

YÔKAÏ “s/t” (humpty dumpty) : ethno-jazz bien foutu. Ils citent Sun Ra et Can, pourquoi pas.

ANGLE MORT & CLIGNOTANT “code pin” (atypeek / fauchage collectif) : Tu aimes la “bétise émancipatrice”, les boites de nuit qui passent de l’eurodance, le mauvais goût et la langue française… Ici, on retiendra surtout le morceau “Sunny” (feat Dalla$) un peu plus rap. Pour le reste on préfèrera quand même les délires d’Infecticide.

BILAL (atypeek / Winslow / Decagon / Araki) : Un nouveau venu dans la scène post-rock énergique, ou math-rock simple… Ils sont lyonnais, et leur musique reprend les codes du genre sans tomber dans les ambiances interminables, ni la folie sonique d’autres. C’est sympa, bien joué, plutôt accessible, évidemment quasi instrumental, mais il me manque quelque chose pour vraiment m’accrocher.

JUPITER LION (bcore-atrdr) : Malgré le poing américain au dos de la pochette, le groupe espagnole revient avec un album calme et assez planant, bien loin de l’affrontement. On navigue entre krautrock, postrock nerveux, et shoegaze, avec de longues plages bien enivrantes.

SURE “20 years” (weyrd son) : Sure pratique un post-punk plutôt pop, sans trop de surprise ni relief. C’est bien fait et ça devrait parler aux amateur de Depeche Mode.

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