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VALPARAISO broken homeland

S’il est un port mythique et merveilleux, c’est bien celui de Valparaiso, au Chili. Une ville colorée, lieu de mélange, de passage, et de contradiction. Et ce n’est pas un hasard si le collectif parisien l’a choisi comme patronyme. Réunissant trois anciens membres de Jack The Ripper (à l’origine du projet), le guitariste des Hurleurs, et Thomas Belhom (batteur de Amor Belhom Duo), Valparaiso, le groupe, se veut lui aussi un lieu de rencontres.
On retrouve ainsi au fur et à mesure des titres, de nombreuses voix, invitées pour l’occasion. Phoebe Killdeer (Nouvelle vague), Shannon Wright, Dominique A, Howe Gelb (Giant Sand), Rosemary Standley (Moriarty), etc. Et pour clore le tableau, une production confiée à John Parish (invité par ailleurs sur deux morceaux). Du beau monde donc.
Si sur le papier, tout est réuni pour faire parler de cet album, le collectif parisien a-t-il réussi à unifier toutes ces directions ? Le groupe a-t-il réussi à pondre un disque à la hauteur de ces invités ?
La réponse est sans aucun doute positive. Habité, ce premier album nous fait voyager, entre ballade rock, et folk ténébreux. Chaque invité apportant son identité, sans perdre l’harmonie global du projet, soutenu par une musique inspirée. L’auditeur trouvera sans aucun doute ses préférences, du chant tourmenté de Shannon Wright au texte en français de Dominique A qui vient clôturer cet album (ou presque) d’une bien belle manière. A l’opposé, l’auditeur pourrait peut-être zapper un ou deux morceaux pour cause de rejet allergique à un invité. Mais en général, ces treize titres bénéficient d’une belle cohésion, et l’histoire se déroule sans rupture pour qui apprécie le style. Un album de voyageurs sans aucun doute.

(Album / Zamora)

 

 

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