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THE MARIGOLD
erotomania
(i dischi del minollo / deambula)

C'est donc avec ce deuxième album que je découvre ce trio italien, pourtant formé il y a dix ans. Peut-être aura-t-il fallu l'ancien Ulan Bator, Amaury Cambuzat, à la production pour qu'on en parle ? Peu importe. Après un premier titre servant de mise en bouche à l'album, on comprend rapidement que le nom du disque n'a pas été choisi pour son rapport à l'amour, mais plus pour sa représentation de la maladie, de la déviance. La musique de The Marigold angoisse. Les murs de guitares ne servent ici qu'à assombrir le climat. Et si le second titre pouvait nous laisser croire que les italiens avançait dans un rock noisy rampant et lancinant, c'est le troisième titre, "A Simple Reflex To The Light" qui nous dévoilera les chemins empruntés par le groupe. On retrouve la noirceur d'un Cure, dans ses moments les plus sombres. Les italiens jouent la carte dépressive, et ce avec une certaine habileté. On pourra parfois être gêné par certains tiques de voix trop inspirés par Robert Smith, mais, l'ensemble s'écoute avec plaisir pour tout amateur de cold wave. On notera par ailleurs ce qui se veut sans doute être un clin d'œil à Ulan Bator : "Mongolia" et son rock noisy légèrement plus moderne, tout comme un titre en français ("mercury" et ses textes typiquement cold wave). Une chose est certaine, The Marigold se sentirait plus à son aise aux débuts des années 80, aux côtés de Bauhaus et de the Cure. Flanger à l'appui. Avis aux amateurs.
[mg]

+++ voir aussi : Cure, Bauhaus


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