SUR
LA
PLATINE
[mg]
THE
BREEDERS
Montain Battles
PUTIFERIO
ate ate ate
BELLAFEA
cavalcade
DOPPLER
songs to defy
31KNOTS
worried well
FUGAZI
In on the Kill Taker
THESE NEW
PURITANS
beat pyramid
BLACK
LIPS
good bad, not evil
[chris]
PAPIER TIGRE
s/t
CONSTANTINES
kensington heights
LUNGFISH
the unanimous hours
WOVEN HAND
ten stones
PNEU
pince monseigneur
[sullivan]
ROCKET
FROM THE CRYPT
R.I.P.
SEPTEMBER MALEVOLENCE
After this Darkness, there is another one
THREE SECOND KISS
Long Distance
OUR BROTHER THE NATIVE
Make Amends for we are merely Vessels
QUEEN OF THE STONE AGE
Songs for the Deaf
DOPPLER
songs to defy
(sk records)
"Il faut que ça
gueule" ! C'est avec ces quelques mots que débute le nouvel album
des lyonnais de Doppler. A partir de là il ne vous reste qu'une petite
seconde avant de vous manger une énorme claque ! Quatre ans après
l'excellent 'Si Nihil Aliud', les fils spirituels des Deity Guns reviennent
donc sur le label SK (Ned, Bananas at the Audience, etc.) pour un album tout
simplement énorme. Le son, capturé au mythique Black Box par
le maître Peter Deimel, n'y est sans doute pas étranger, mais
c'est avant tout des compositions plus travaillées que jamais qui placent
cet album devant beaucoup d'autres. Toujours aussi bruyant, toujours aussi
fan de ses aïeux lyonnais (Deity Guns et Bästard en tête),
le trio ouvre son champ d'action, poussant plus encore ses aspects mélodiques,
et laissant la place à de plus en plus de respirations dans son pugilat
noise. Preuve en est le final "The Coming out" (sa fin est tout
de même trop marquée Bästard) ou le passage de samba frénétique
sur "We are not sick" ! Il va sans dire que les plans de batterie
sont encore une fois remarquables, subtils par moment, et puissant quand les
plans le réclament. Ils permettent souvent d'ouvrir les longs morceaux
du trio. Côté chant, on garde cette voix légèrement
distordue d'inspiration Bästardienne pour un résultat toujours
aussi malsain, pendant que la guitare et la basse vous maltraitent avec un
savoir-faire impressionnant. Alors, on peut peut-être demander qu'ils
se détachent définitivement de l'influence Bästard / Deity
Guns, encore très présente ici, mais, en attendant, avec ces
sept titres (prêt de 45 minutes), Doppler s'impose irrémédiablement
comme un des fers-de-lance de la scène noise française…
voir internationale. Respect.
[mg]
+++ voir aussi : Deity Guns, Bästard, Unsane