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GÂTECHIEN
4
(pyromane)

Comme beaucoup, je n'ai jamais été un grand fan de l'humour de ce duo, malgré un goût en commun pour la scène de Washington DC… Le duo avait beau maîtriser son sujet, je n'étais jamais vraiment convaincu par ce que j'avais entendu (malgré un talent certain). Il en va pourtant autrement avec cette quatrième réalisation. Le duo qui a décidé de passer à l'étape supérieure, en demandant à Ted Niceley de les rejoindre à Angoulême pour enregistrer cet album, réussit le pari risqué de réunir l'énergie de Fugazi et le délire éthylique du duo. Le tout servi par un son impressionant. Quel plaisir de retrouver ce son de basse qui nous renvoie directement à Girls Against Boys ! Et, je ne sais pas si le travail de Ted Niceley, ou celui d'Elie Janney (Girls against Boys, justement) qui s'est occupé du mixage, a aidé à cet exploit, mais le groupe semble avoir enfin réussi à atteindre son but. Il faut avouer que le duo nous pond là de sacrés mélodies, vivantes et relevées, puisant allègrement dans l'héritage laissé par Fugazi… petit exploit quand on sait que le groupe n'est composé que d'une basse et d'une batterie. La maîtrise technique de Laurent Paradot, l'homme derrière la basse, est, il faut l'avouer, assez bluffante. Le personnage semble pouvoir tout faire avec ses quatre cordes ! Du coup, l'héritage de Fugazi est secoué par de vagues réminiscences fusion, ou noisy, donnant une personnalité propre au duo… et le groupe s'en sort vraiment bien, évitant régulièrement le faux pas. Du coup, certains titres me renvoient même à une sorte de One Last Wish — un des groupes de Guy Picciotto — passé à la moulinette groove. Du Fugazi maniéré monté sur ressort en quelque sorte… Voilà, on y est. C'est bien ce que propose Gâtechien. Le seul bémol vient sans doute des chants, qui n'en finissent pas d'en faire des caisses. Les deux sont capables du meilleurs comme du pire. Et je reste encore une fois allergique à ce besoin de jouer les clowns avec ces poussées vocales abracadabrantes qui arrivent ici ou là… Les deux me rappellent un peu de jeunes chiens fous, toujours prêts à faire une connerie… Mais un moment, il faut choisir entre devenir un colosse ou un chiot qui fait pipi sur le canapé. Surtout quand on jouit d'un tel talent.
[mg]

+ voir aussi : Fugazi, One Last Wish, Headcases

 

 


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