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Du plastique, de la charité et une agression…

MAYBESHEWILL « i was here for a moment » (function) : Suivant le chemin tracé par Mogwaï ces derniers temps, les romantiques de Maybeshewill (quel nom !) font dans le post-rock illuminé (bien plus que les écossais), toujours pop, avec quelques soutiens électroniques. Le résultat est franchement sirupeux quand même. Vous l’aurez compris, la romance s’adresse plutôt aux cœurs d’artichaut qu’aux chevelus barbus (malgré quelques grosse guitares).

PLASTIC RIOT « s/t » (studio 911) : Je ne sais pas où est la révolution dans cet erzatz post-punk dansant, mais le plastique c’est souvent utilisé pour les copies en toc. En plus, ça pue, c’est moche et ça pollue.

VUNENY « V2 » monlee rds) : Un petit voyage dans le monde du dub-rock. Ça me rappelle Star Wars : des combats intergalactiques, de l’amour, du suspens… OK, ça n’a pas grand chose à voir ! Mais dans le genre, même avec ses gros sabots, je l’aime bien ce disque, presque pop en fait.

BEAU LANDRY « from four » (2000 rds) : Celui-là, on me l’a filé lors d’un concert. Je ne connaissais pas, mais j’aime bien son côté pop song déglingues, pas si loin de l’esprit Pavement.

RIKKHA « kitten on wheels » (le bison) : Une chose est sûre Poison Ivy des Cramps restera inégalée et inégalable, malgré les efforts d’imitation de la chanteuse de ce trio…

PROJET VERTIGO « home made heaven » (-): Musique rampante, urbaine… ça traîne la patte du côté de Morphine, la contrebasse flirte avec Soul Coughing… et voilà des dijonnais qui ne s’en sortent pas si mal.

STETSON « questions & sleepless nights » (pyromane) : Ce groupe de Clermont-Ferrand oscille entre post-hardcore/punk (avec une grosse touche mélodique) et un rock’n’roll furieux. C’est assez bien fait, avec quelques gueulantes à la The Bronx, mais j’ai l’impression d’avoir entendu ça 1000 fois. Pas vraiment touché.

MYSELF « Haro! » (whosbrain) : Ça braille, ça titube, ça t’agresse, ça se reprend, ça déstructure, ça souffle évidemment dans un saxo (mais pas trop). Ça voudrait être du jazz, mais c’est surtout du rock complètement déglingué et bordélique. Ça pourrait le faire, mais en fait, l’écoute de ce disque me fait surtout très mal au crâne.

HELLO BYEBYE « s/t » (pyromane) : J’ai lu que le label Pyromane ne voulait pas s’enfermer dans un style et rester éclectique. Là, ça part tellement dans tous les sens que ça va être difficile de les suivre ! On a eu du rock’n’roll, du post-hardcore, du rock noise. Avec Hello Byebye, on nage dans l’electro-pop, fadasse et aguicheuse. Pour moi ça sera plutôt Bye Bye que Hello, désolé.

V/A « TakeAction volume 9 » (hopeless / sub city) : Une compilation de charité qu’à lancé le label néo-punk Hopeless. Deux CD avec des tonnes de groupes (We The Kings, There For Tomorrow, Fake Problems, Lights, etc.). Je m’attendais à une compilation punk, mais en fait, ce qui réunit tous ces groupes, c’est surtout de faire de la soupe… Mais celle là ne sera pas servie aux sans-abris.

ANORAK « sick » (maximum douglas/basement apes/swarm of nail) : Gros post-hardcore / metal, avec beaucoup, beaucoup de riffs. Vous savez pourtant que je n’ai jamais aimé les rapprochement entre metal et punk ! Comment vouliez-vous que j’accroche avec un chant pareil ?

HELIPORT « désarroi esthétique » (hiphiphip / emergence) : Pas un hasard que ces rennais aient partagé un split avec Alaska Pipeline, ils s’essaient aux mêmes mélanges incongrues. On retrouve quelques mélodies à la Q and not U dans le chant, des guitares qui tissent leurs mélodies au fil de soie, et un background presque hardcore mélodique. Les petits frères d’Alaska Pipeline ?

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