Skip to content Skip to footer

HELICE ISLAND  le désordre

ALBUM. Avec leur troisième album, le trio parisien Hélice Island conforte tout le bien que nous pensions de lui. A l’écoute de ce disque, on semble s’inviter dans leur salon, et retrouver de vieux ami.e.s. Les mélodies déployées ici sont belles et réconfortantes. Les chants féminins sont envoutants. Le chant masculin est quand à lui doux et désabusé. Et tout cela est beau. Le violoncelle nous enivre comme un bon verre de vin. Car je ne vous l’ai pas dit mais le groupe est composé d’un violoncelle, d’une guitare et d’une batterie (entre autres). Les chansons s’enchainent comme des discussions en soirée. Leur indie-rock ou « sadcore » comme ils l’appellent (voilà longtemps que je n’avais pas vu ce terme utilisé) nous renvoie parfois à quelques productions des années 90 quand le slow core  et l’indie rock faisait encore recette. Et c’est avec une agréable sensation qu’on se laisse prendre par ce désordre tout a fait rassurant. C’est avec un plaisir certain qu’on se pose dans le canapé, et qu’on participe aux débats de cette soirée douce. Parfois les discussions deviennent plus passionées, comme avec The Darkness (dont le clip est visible ci-dessous) ou Take A Left et ses sautes d’humeur. Mais la bienveillance reste de mise. Parfois ils parlent de leurs soucis, avec un certain vague à l’âme, et on se surprendra même à entendre résonner quelques chants que l’on croirait sortis d’une chorale religieuse (About A Boat)… et encore une fois, je l’ai déjà écrit, mais c’est très beau. A peine une petite demi-heure et c’est déjà fini. On était pourtant bien dans ces canapés, à boire du vin, et écouter toutes ces histoires… 

(8 titres – Tête Froide records, Gedlabel, Araki records, Bad Health records, Brainstorming records, Atypeek music)

Leave a comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.