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VOIX EXPRESS. un gars qui se prend pour un groupe, un diplodocus défoncé, et des lunettes 3D

RED EYE BALL “st” (some produkt) : Dans la lignée de leur 6 titres sorti il y a 4 ans, Red Eye Ball affine leur rock mélodique. Toujours inspiré par une certaine folk, par le rock australien et les belles mélodies. La démarche est très proche des anciens Epileptic / Between the Riot de Poitiers, pour ceux qui connaissent. Ce rock nourris aux mélodies puissantes. Côté pochette, encore une fois, le groupe assure, puisque vous aurez le droit, à une pochette avec lunettes 3D (pour voir le dessin de Poup), ainsi qu’à la version CD offerte avec le vinyle.

I AM A BAND “heartbreaking chemistry” (microcultures / limoges rds) : Projet solo d’un ex-Lost Communists, I Am A Band propose un album folk, tendance amicana, plutôt maitrisé, qui ne souffre nullement du manque de personnel. On retiendra notamment “So Are The heartbreaks”, qui nous transporte vers les déserts d’Arizona avec ses deux voix touchantes. Ou le plus sombre “No More Tears” avec ses relents de Johnny Cash. Un album qui nous donne l’impression de voyager au volant d’une belle américaine sur les pistes de sables chaud du sud du pays.

NOOUMENA “controlled freaks” (l’Etourneur) : Musique aventureuse entre rock progressif et jazz-noise. Mais qui dit Prog, dit que vous risquez de me perdre dès le premier morceau. C’est chose faite.

PYJAMARAMA “cosmitron/the boy can play” (autoproduction) : Après un premier album chez ATRDR, Pyjamarama confirme, sur ce petit 45t, ses facultés indie pop. Les influences semblent malgré tout très présentes. Cette pop aux structures compliqués, ces ruptures, et ce chant délicat. Cela devient encore plus flagrant sur la face B. Il y a du Deerhoof pop dans leurs compos (et dans le chant féminin), et un quelque chose des Q and Not U dans le chant. Le tout dans une version très arrondie. C’est très bien fait, mais il va falloir se détacher un peu des influences pour ne pas tomber dans le plagiat.

STONED DIPLODOCUS “ante mortem” (l’étourneur / Big OWl) : Un dinosaure défoncé, tout un programme. Du gras, baveux, qui n’hésite pas à débuter son album avec un titre math-rock. Mais le Diplodocus tâtonne, bouscule les meubles… touche à la noise sans grande finesse, essaie de se faire plus abstrait, mais avec son poids, pas facile… Du coup, le dinosaure finit par se perdre…

THOT “fleuve” ( Weyrd Son rds) : Le combo belge a décidé d’être ambitieux. Son rock se convulsionne, explose, déborde. Il est technique, explosif, parfois pompeux. At The Drive In et Mars Volta sont passés par là. Et il faut admettre que le trio n’est pas manchot. Mais ce manque de simplicité me pèse sur l’estomac. Je n’y peut rien, ce n’est pas mon truc. Il y en a partout, ça déborde tellement que je me noie… Bon, cela étant dit, je suis sûr que les amateurs du style vont aimé, car le trio tient son truc, y a pas à chier. C’est déjà ça.

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