7 détectives, plus ou moins célèbres, venant des 4 coins du monde sont réunis dans la belle demeure londonienne d’Ernest Patisson, à la demande du capitaine MacGill de Scotland Yard. Ce dernier leur apprend que des meurtres horribles ont été commis ces dernières semaines dans la capitale anglaise. Aucune trace ou indice mais une lettre retrouvée à chaque fois sur les lieux du crime. Une lettre avec le chiffre 7 et les noms des 7 détectives qui sont en train d’écouter MacGill parler. Comme un macabre défi lancé à ces 7 fameux enquêteurs par le tueur lui-même!
La saison 1 ayant apparemment connu un succès certain (pour notre part, on se souvient de 2 de ses épisodes, « 7 prisonniers » et « 7 missionnaires », effectivement aussi étonnants qu’inspirés), David Chauvel (qui dirige la collection) a donc lancé une saison 2, façon séries américaines. Avec toujours le même principe : des binômes différents planchant chacun sur un one shot pour permettre un rythme de parution soutenu (7 épisodes en un an tout de même).
Avec leur livraison, Hanna et Canete ont pour leur part décidé de rendre hommage à un genre, le roman policier, tout en prenant au pied de la lettre le concept de la série. Ils ont donc ici réuni la fine fleur des détectives qui sont, de par leur personnalité, leur physique ou leur nationalité, autant de clins d’œil à d’illustres figures (et à leurs créateurs !) de cette littérature : au duo Holmes/Watson, à Miss Marple ou encore à Maigret, pour une enquête bien particulière : le tueur semblant en effet semer indices et cadavres à leur intention (et à celle du lecteur) dans un jeu de cache-cache aussi sanglant qu’étonnant, dans lequel le chiffre 7 est omniprésent.
Un scénario dans les règles de l’art : malicieux, érudit et manipulateur, parfaitement mis en images par le dessin sombre tirant vers le comics de Canete, auquel on se prend au jeu avec plaisir.
(Récit complet – Delcourt)