ALBUM. Derrière cette pochette abominable, se cachent onze nouveaux morceaux du dénommé Harry Cloud (que l’on a pu apercevoir à une époque dans les Deadbeats). Difficile de s’y retrouver tant le boss du label Whiteworm (sur lequel sort notamment ses propres disques) aime brouiller les cartes, et jouer avec notre psychique. Si le cœur de l’album reste un sludge-noise sombre et lourd comme il se doit, on sent à d’autres moment une attirance pour les sixties-pop et sans doute le psychédélisme. C’est une des particularité de cet album semble-t-il. Le résultat se voudrait un croisement entre le heavy des Melvins et la bizarrerie des Butthole Surfers, je vous laisse juge. Une chose est sûre, ce trip maléfique réserve quelques moments qui touchent particulièrement justes et qui font qu’on y revient. Il faut peut-être seulement oublier la pochette (mais pas le joli vinyle transparent).
(11 titres / Whiteworm records)