BD. La guerre atomique tant de fois annoncée a eu lieu. Tout a été détruit ou presque et la vie a quitté la Terre. Les derniers scientifiques mettent donc au point un vaisseau spatial qui peut aller plus loin que l’Homme n’est jamais allé. Une astronaute est tirée au sort pour y prendre place. Après plusieurs arrêts sur des planètes inconnues, elle fait la rencontre d’un être stellaire appartement à une civilisation bien plus avancée…
Bon, un résumé, dans le cas d’Hedra, c’est très réducteur. Car, c’est vrai, le scénario, n’est pas des plus originaux. Il est même un peu mince. Par contre, c’est la laçon dont Jesse Lonergan raconte cette histoire qui lui donne toute sa singularité et donc son intérêt. Imaginez un découpage à la façon d’un Chris Ware, avec, donc, des pages composées de plein de petites cases et une narration muette et vous serez assez proches du compte. Ce n’est pas toujours facile à suivre, c’est sûr (la narration part parfois à gauche parfois à droite) mais on ne peut nier qu’Hedra est vraiment original. Une curiosité, en somme, qui nous dit que l’avenir de l’Homme est peut-être dans l’espace. Porteur d’espoir, ce récit, alors ? Ca dépend de l’angle depuis lequel on regarde…
(Récit complet, 56 pages – Les Humanoïdes associés)
