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BIG’N  end comes too soon

ALBUM. Mais que se passe-t-il, à peine remis du nouvel album de Jesus Lizard, voici que Big’N nous livre à son tour un nouveau long format 28 ans après son dernier disque. Le groupe de Chicago, actif dans les années 90, était en effet revenu faire parler de lui en 2011, avec un EP, une compilation et deux tournées en Europe (je me souviens du très bon concert à Paris malgré la voix cassée de William Atkins, son chanteur). On savait que le groupe avait donc repris du service, puisqu’un autre EP, Knife of Sin, sortait en 2018 chez Computer Students. Mais de là à s’attendre à un nouvel album !

Et quel disque ! Je ne parle même pas du packaging, toujours incroyable avec ce label, mais des morceaux qu’il contient. 9 titres (et 6 interludes) tout simplement démoniaques. Le chant vous agrippe à la gorge pour ne plus vous lâcher. Derrière, la noise est millimétrée, sans fioriture. Tout ce qui faisait leur force est présent, mais avec une intensité multipliée. La guitare est tranchante, la basse métallique, et la batterie puissante. C’est un combat incessant qui apporte une tension incroyable.

Je vous assure, vous ne vous attendez pas à l’impact violent et furieux que vous allez recevoir d’entrée avec « South of Loathsome », le premier titre, ou le terrible « Dead Ahead » (pour ne citer que ces deux là, même si tout l’album est du même acabit). Le chant y est teigneux autant que torturé. La noirceur à l’état pur.

Plus que jamais, Big’N devient le chainon manquant entre le poisseux de Jesus Lizard et le minimalisme chirurgical de Shellac. La sainte trinité en version psychopathe. On en attendait pas moins.

(15 titres – Computer Students)

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