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GO PUBLIC!  Between Nowhere and Goodbye

ALBUM. Voilà quelques temps que l’info était sortie sur les réseaux sociaux. Une info qui ne parlait qu’à ceux qui avaient connu l’âge d’or des années 90. On y parlait d’un All-Stars Band comme disent les anglo-saxons, de membres de groupes dont les noms rappellent tout de suite tant de bons souvenirs à ceux qui les ont connus, jugez plutôt : Sixpack, Condense, Parkinson Square, ou Not Scientist pour ne citer qu’un groupe par membre. Mais faut-il vraiment se soucier de cet historique impressionnant pour écouter ce premier album ? Ce serait clairement une erreur. En dehors du fait que ces musiciens ont une expérience indéniable, et un savoir faire qui n’est plus à prouver, vous ne retrouverez pas dans Go Public! un mélange des groupes cités, aussi fameux soient-ils.

Car Go Public! semble être avant tout le projet d’un homme. Celui qui impressionnait à l’époque par sa voix et ses mélodies. Salim, le chanteur de Sixpack, puis de Wei-Ji et enfin, en solo, sous le nom de Busyman. Encore une histoire des années 90… Et si la guitare (Varoujan de Condense / Le Peuple de l’Herbe) se permet de jolies arpèges, voir quelques solos bien posés, au milieu d’une série d’accords qui envoient du bois, c’est avant tout au service d’une power pop à tendance punk rock. Là encore bien loin des standards actuels. Comme à l’époque, c’est bien du côté d’Hüsker Dü, ou même de certains disques punk de Bob Mould, qu’il faudra chercher des références. De belles mélodies, de la saturation, cette voix reconnaissable entre mille, et une bonne dose de punk rock. Les anciens repenseront peut-être à Samiam, mais définitivement, ceux qui ont connu les années 90 savent que c’est étrangement comme si un nouvel album de Sixpack venait de sortir ! Enfin, ce qu’aurait pu être un album de Sixpack en 2022, avec de la maîtrise en plus, un meilleur son, un jeu qui aurait évolué, et tout le tralala… mais définitivement c’est bien Sixpack que j’imagine dans le studio.

Alors ne vous attendez pas à autre chose. Pas d’incursion noise lyonnaise, ni de Garlic Frog Diet ici. Mais du punk rock de bonne facture qui ravira tous les amateurs de mélodies, ravis de retrouver la voix de Salim (porté par des musiciens particulièrement talentueux). On regrettera peut-être un manque de variation au fil de l’album, mais je dois avouer qu’écouter ce premier disque, c’est un peu comme retrouver un vieil ami de lycée, des années après, et de voir que le gars va au bout de son truc, qu’il n’a pas quitté le navire, et rien que pour ça, ce « Between Nowhere and Goodbye » a tout ce qu’il faut pour me toucher.

(12 titres – Twenty Something)

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