Vu au Nouveau Casino y a pas si longtemps de ça, le poto de Ty Segall nous avait un peu écœurés à force de sucreries pop à 12 cordes. Mais lui et sa bande de hippies jolis nous avait ravis en fin de set, une fois le chemin de l’électricité et de la colère retrouvé. One Bitter please. Sur disque, c’est pop (« Weight » est un tube), plus ou moins speed, à plein de guitares, surf ou longboard, sucré, ensoleillé (on frôle la brûlure au second degré)… Les vacances. Alors, si tu écoutes et que tu es coincé devant ton ordi à Paris avec un été de merde, tu trouves que ça sonne comme une comédie musicale américaine pour pré-ados à la « Highschool musical » (« Shout it out »). Et la prod n’aide pas tant elle est clean. Par contre, si tu es en caisse sur une nationale ensoleillée, bardée de deux rangées de platanes, parti pour les vacances, tu peux avoir les tongs qui poussent. Parfois, y a trop de fumée dans la caisse donc il ouvre la fenêtre ; ça permet de varier les tempos ou les ambiances. Malgré tout, J’ai quand même l’impression que ça reste des guss qui mettent de la disto sur leurs grattes sèches… Faut être prédisposé. Prévoir la Biafine.
(album – Merge)